Quelques exemples d’actions concrètes
Optimiser les matériaux pour les terrassements
> 45% des terres végétales, 80% des bétons de démolitions, ou encore 50% des terres issues des terrassements sont directement réutilisés sur site pour limiter les déchets, les déplacements et l’apport en matériaux neufs.
> Une balance optimale a également été recherchée entre l’apport de nouveaux granulats et le traitement des sols avec des liants hydrauliques très carbonés. Tout cela a fait l’objet d’une approche coûts/bénéfices en matière d’émissions et d’impacts environnementaux.
Utiliser des substituts au béton classique
> L’objectif est de limiter l’emploi du ciment traditionnel, principal composant du béton, en privilégiant des alternatives moins carbonées, tout en veillant à ce que leurs performances soient conservées.
> La modification de certaines formulations de bétons coulés en place, avec des additifs moins carbonés au lieu de ciment classique, a ainsi permis une réduction des émissions de l’ordre de 800 t CO2.
Sélectionner des fournisseurs d’acier engagés
> La priorité sur l'acier (comme sur le béton et les enrobés), est de limiter les volumes de matériaux utilisés. Les leviers d’actions dépendent ensuite essentiellement des producteurs d'acier. La direction d’opérations A57 a renforcé son exigence sur ce point vis à vis de ses partenaires, dans un contexte de pénurie et d’explosion des prix. L'idée est de réduire l'empreinte des aciers : en maximisant les taux de recyclage de ferrailles et en intégrant dans le choix des fournisseurs leur empreinte carbone à la production.
Diminuer l’empreinte carbone des enrobés
> Réduction de l’impact du transport. L’utilisation de 40 000 t de ballaste recyclé va par exemple permettre d’économiser l’extraction de granulats neufs mais aussi de réduire leurs distances d’approvisionnement de plus de 90%.
> Diminution de l’usage des bitumes en recyclant au maximum d’anciennes chaussées. sur cette opération, 100% des agrégats d’enrobés générés seront réutilisés dans de nouvelles chaussées, dont 40% dans les enrobés du chantier. Les gains totaux sur la partie enrobés sont estimés à près de 4 000 t CO2.