Orage, panne de courant et match arrêté
Il est précisément 20 h 18, hier soir, lorsqu’un premier pylône du stade Pierre-Pibarot n’éclaire plus une partie de la pelouse. Quelques instants plus tard, un deuxième pylône devenant défaillant, l’arbitre M. Lomi prend la seule décision possible dans ce cas-là : celle d’arrêter momentanément la rencontre en attendant les 45 minutes réglementaires d’interruption.
Replay samedi prochain ?
À 21 h 03, après concertation avec ses assistants et le délégué, il convoquait les responsables alésiens et étoilistes et les informait de l’arrêt définitif de la rencontre, alors que les visiteurs menaient au score (0-1) et que la partie avait duré exactement 59 minutes. Il faut savoir que dans ce cas de figure les officiels ont strictement appliqué le règlement et que la suite à donner incombe désormais aux instances fédérales. Il se murmure
que les deux équipes doivent se retrouver dès samedi prochain. Les Alésiens avaient démarré pied au plancher avec un tir de Mahamat stoppé par Bezzina (2e). Un
but était ensuite refusé à Diaby pour une position de hors-jeu (8e). Intenable sur son côté droit, Mahamat alertait deux fois Balmy dans la même action, mais son premier
tir était renvoyé par Bezzina avant que le deuxième ne passe à côté (22e). L’Étoile allait sortir peu à peu de son camp, et sur un tir de Orinel, Moreau était à la parade. Le gardien alésien s’inclinait sur le corner qui s’ensuivait tout en effleurant le ballon sur une tête de Bongo (0-1, 28e).
Kich (29e) puis Assoumin (32e) rataient le cadre, Diaby ne faisant pas mieux (35e). Fréjus/Saint-Raphaël répliquait par une nouvelle tête dangereuse de Bongo (41e), avant que celui-ci ne soit fauché par Mahamat (43e). Le penalty tiré
par Ouchmid était renvoyé par Moreau (44e), laissant toutes leurs chances aux locaux, qui avaient du mal à prendre le jeu à leur compte. Un but refusé à Zogba pour hors-jeu (48e), un tir du visiteur Konte de peu à côté (50e) un autre de Franco de peu au-dessus (51e) et une reprise trop écrasée de Djabou (54e) allaient être les dernières péripéties d’une soirée qui tombera finalement à l’eau. Le stade était plongé dans le noir alors qu’un violent orage, parsemé d’éclairs qui zébraient le ciel cévenol, éclatait.