Au coeur du savoir-faire des sapeurs-sauveteurs
Les militaires de l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°7 (UIISC7) ont ouvert, hier, les portes du camp Couderc à Brignoles. Le rendez-vous se poursuit aujourd’hui.
Des avions bombardiers d’eau appuient des équipes au sol luttant contre un feu de forêt. À la suite d’un tremblement de terre, des personnels portent secours à des victimes ensevelies sous les décombres. Ces démonstrations dynamiques captent l’attention d’une foule de visiteurs.
Mais pas le temps de souffler, les parents sont pressés par leurs enfants. Ces derniers grouillent, en effet, d’une attraction à l’autre dans l’enceinte du camp Couderc à Brignoles. Hier, malgré une franche averse, la première des journées portes ouvertes de l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°7 (UIISC7) a tenu toutes ses promesses. Ce rendez-vous bien ancré est l’occasion pour les sapeurs-sauveteurs de montrer toute l’étendue de leur savoir-faire. De la lutte contre les feux de forêt au sauvetage déblaiement, en passant par les opérations face aux risques nucléaire, radiologique, biologique et chimique. Un professionnalisme reconnu dans le monde entier susceptible en un week-end de susciter des vocations. Le public est encore attendu en nombre aujourd’hui.
Dans les tribunes, les regards sont portés sur un impressionnant brasier. D’importants moyens sur terre et dans les airs sont alors déployés. Une heure plus tard, des applaudissements résonnent pour saluer le travail des acteurs de la lutte contre les feux de forêt. Cette
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démonstration à couper le souffle a, en effet, réuni sapeurs-sauveteurs, sapeurs-pompiers, marins-pompiers de Marseille, pompiers des forces terrestres de Canjuers, CCFF, moyens aériens de la sécurité civile et hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre (ci-dessous).
Un puissant tremblement de terre a provoqué l’effondrement d’habitations. Une unité spécialisée dans le sauvetage déblaiement est alors mobilisée.
Une fois sur place, les sapeurssauveteurs constatent un risque chimique et demandent le renfort de l’élément léger d’intervention technologique. Chaque minute compte pour porter secours aux victimes. Une équipe cynotechnique et la section d’appui renforcent aussi le dispositif. Cinq victimes sont extraites des décombres lors de cette démonstration en condition réelle.