Éliminé, le Carf a tout donné
Dans le coup jusqu’à la pause, les joueurs de Geoffrey Baretge et Nicolas Kokurek se sont écroulés en deuxième période et ont baissé les armes sur un festival offensif gaillacois.
Geoffrey Baretge et Nicolas Kokurek, les entraîneurs du Club athlétique Saint-Raphaël-Fréjus (Carf), s’attendaient à un gros match : il a eu lieu.
Ils espéraient aussi la pluie – annoncée – histoire de privilégier leur phalange lourde et de réduire les possibilités offensives des Gaillacois. Elle est bien arrivée, mais pile au coup de sifflet final. Le vent, en revanche, n’a pas cessé, servant les intérêts des Jaune et Bleu en première mi-temps, puis ceux de leurs adversaires. Ce n’est qu’à la 55e minute que Gaillac a rattrapé ses dix points de retard et s’est retrouvé en position de qualifiable, avec l’essai du centre Servat sur une remise à l’intérieur : il troue au ras du ruck, déposant Gaget et Harduin et contourne Fabien Chatin pour filer entre les poteaux.
La précision de De Sepulveda
Jusque-là, la course-poursuite était restée indécise, Alex De Sepulveda faisait fructifier l’avancée de son pack et facturait surtout la rafale de fautes gaillacoises dans les contests. Les deux essais tarnais, l’un de Cloup sur son aile prenant l’intérieur d’Isaac Coulibaly et de Fabien Chatin, puis celui de l’autre ailier Adell, sur une passe au pied de son ouvreur, n’avaient pas permis de creuser l’écart, De
Sepulveda ramenait son équipe par sa précision au pied.
À la reprise, le Carf collait encore au score (13-12 à la 47e). Mais l’essai de Servat a paru sonner les Varois. Dans la foulée, Martin prend un carton, la mêlée jaune se disloque et Goze creuse l’écart au pied, malgré un déchet inhabituel.
Le Carf n’a guère de regret à avoir : l’équipe a encaissé trois essais, ainsi qu’un quatrième essai refusé car Yassine Saaoui s’est couché sous le corps de son vis-à-vis, Vello, qui
plongeait entre les poteaux.
Du côté des performances individuelles varoises, Vilitali Nadialobo a fait un très grand match, tout comme Saaha Harduin, Yassine Saaoui, combattants de tous les instants, et Alex De Sepulveda pour son double rôle de régulateur et de buteur.