Durement touché par la grêle, Flassans demande de l’aide
Suite au violent orage de grêle du vendredi 12 mai, la municipalité de Flassans-sur-Issole, sollicitée par de nombreux riverains, va demander que soit reconnu l’état de catastrophe naturelle.
Vendredi, un orage d’une intensité assez exceptionnelle s’est abattu en Provence verte, avec de violentes chutes de grêle un peu partout sur le territoire. À Flassans peut-être plus qu’ailleurs. C’est en tout cas dans ce village que le placement en état de catastrophe naturelle est demandé par la municipalité. Une requête motivée par plusieurs témoignages d’administrés, mettant en lumière des dégâts matériels non négligeables.
« On aurait dit une station de ski »
« Ça a été le chaos total, se rappelle Jean-Louis Portal, maire de la commune. On aurait dit une station de ski, il y avait parfois 20 centimètres de grêle. » Yohan Laurito, spécialiste varois de la météo, n’est pas surpris : « Au regard de mon expérience sur ce territoire, il n’est pas surprenant qu’une telle chute de grêle ait été constatée sur ce secteur. Le contexte géographique est favorable à l’apparition d’orages destructeurs. »
Pour le premier magistrat, la première étape, au lendemain de cet épisode météorologique, a été de « nettoyer » les dégâts : « En tombant, la grêle a haché le feuillage des arbres, et les feuilles ont bouché les caniveaux. » Ensuite, à la lumière des remontées de ses administrés, s’est posée la question de la demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Déclaration en mairie jusqu’à vendredi
« Pour l’obtenir, il faut que ce soit motivé par la présence de plusieurs cas de personnes impactées. C’est la raison pour laquelle nous procédons ces joursci à un recensement des sinistrés. » Un message a été publié sur la page Facebook de la commune, invitant les personnes à se manifester en mairie, avant ce vendredi 19 mai.
Pour quel résultat ? « Franchement, on est un peu dans l’inconnu, avoue le maire. Des états de catastrophe naturelle pour inondation, j’en ai déjà fait. Mais pour la grêle, c’est la première fois. »