Une décennie conduite par « l’exigence et la rigueur »
Jean-Pierre Giran fête cette année ses 10 ans à la tête de la commune. L’occasion de revenir sur ses réalisations marquantes et ses regrets. Sans oublier l’actualité des derniers mois passés et à venir.
Une décennie après sa première élection à la tête de la commune, et alors que l’on arrive à mi-parcours de son second mandat, l’occasion est belle de tirer le bilan de ces dix années écoulées. Satisfactions, regrets, le maire Jean-Pierre Giran fait le point.
Quel regard portez-vous sur ces 10 ans de maire de Hyères ?
J'ai essayé, il y a une logique derrière, de me situer sous le double critère de l’exigence et de la rigueur. C’est-à-dire ne jamais rien sacrifier au niveau de la rigueur, notamment budgétaire, mais avec une exigence de qualité, d’excellence partout. Hyères est une ville exceptionnelle, qui mérite qu'un certain nombre d'atouts soient joués.
De quoi êtes-vous le plus fier ?
Il y a plusieurs choses… La Banque de France et le musée. Elle était fermée, il faut le rappeler, et on l'a rouverte. C’est aujourd’hui un lieu privilégié de rayonnement de la ville. Les plus belles expositions dans le Var depuis 30 ans ont toutes eu lieu depuis que ce musée est ouvert… La promenade en bord de mer ensuite. L'appropriation collective des Hyérois est fabuleuse. Avant il n'y avait rien, c'est une conquête… Également la base nautique. Quand j'arrive sur le port je trouve que c'est magnifique, en terme architectural, de taille…
Et enfin la fête du livre. On a créé une fête du livre qui est une des deux plus importantes du Var. On est dans l'excellence, la fréquentation est magnifique.
J'étais convaincu que ça marcherait. Quand on regarde qui on a eu depuis qu'elle a été créée, c'est incroyable. C'est bien qu'il y ait des moments comme ça dans une ville comme Hyères.
Ce sont des réalisations qui correspondent à cette idée d'excellence et de rigueur…
Vous évoquez également régulièrement la satisfaction budgétaire…
On a pris une commune qui n'était pas bien du tout, où l'épargne nette était en passe de devenir négative, on a baissé les taux d'imposition, il n'y a plus de dette, on a un niveau d'investissement élevé, une épargne élevée. On peut faire beaucoup de choses et l'avenir est garanti. La recette, c'est la rigueur…
Avez-vous des regrets ?
Peut-être le tombolo… Mais peut-être plus la lenteur administrative…
On a lancé beaucoup de choses, ce qui permet à certaines d'être arrivées à bon port… Mais aujourd'hui, pour les gros projets, il ne faut pas deux mais trois mandats pour les mettre en oeuvre. Je ne suis pas opposé aux mesures de précaution que prend l'administration, mais elles sont parfois contradictoires et quand elles s'accumulent, ça hypothèque des projets et c’est une difficulté pour les voir avancer.