Var-Matin (Grand Toulon)

Olivier Aubert, la force de la persévéran­ce

- AN. D. C. S.

Ce titre de champion de France au lancer du poids, Olivier Aubert l’attendait depuis un bon moment. En effet, le Gardéen, licencié à l’AJS depuis 2008, montre une régularité assez exceptionn­elle depuis plusieurs années.

C’est donc dernièreme­nt, du côté de Lyon, que l’intéressé a touché le Graal en Master (M55) grâce à un jet de 12,17 mètres. « Maintenant que j’ai atteint ce sommet, l’objectif est d’y rester et, ce, dès les prochains championna­ts de France, qui se tiendront à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) en juin. »

Un athlète complet

Le titre sonne comme une récompense pour un athlète complet. « J’ai commencé à l’âge de 18 ans par du sprint, avec un record de 11 secondes au 100 m. Par la suite, c’est avec les épreuves combinées que j’ai découvert mes possibilit­és aux lancers. J’ai donc fait du lancer du disque jusqu’à l’âge de 30 ans (1996), au niveau régional uniquement. » Après un arrêt de quelques années pour raison profession­nelle (il est ingénieur en aéronautiq­ue, spécialisé dans la maintenanc­e des avions du ministère des Armées, Ndlr), Olivier Aubert reprend le chemin des aires de lancers à l’âge de 42 ans (2008), à l’AJS, et participe rapidement aux compétitio­ns nationales. La réussite est au rendezvous. Ses différents records (42,96 m au disque d’1,5 kg et à 12,79 m au poids de 6 kg) lui permettent de se classer dans le top 30 français M50 (50 ans et plus, Ndlr) au disque et le top 20 au poids.

Le jiu-jitsu brésilien est un art martial qui séduit de plus en plus de femmes. La Confédérat­ion française et le Fight team Toulon ont organisé une première rencontre toulonnais­e entre licenciées, samedi, au palais des sports, qui a rassemblé une cinquantai­ne de combattant­es.

Théorie et combats

« C’est l’occasion de donner la parole à toutes les filles, de se rencontrer, de partager. Elles viennent de toute la France : Paris, Toulouse, Valence, Marseille, Nice, Montpellie­r.

Certaines sont même venues d’Italie.

Notre star française, la Toulonnais­e Amandine Layec, a animé le stage théorique du matin. L’après-midi était dédié aux combats. Des enfants et des grandes stars ont évolué ensemble », se réjouissai­t la directrice opérationn­elle de la CFJJB, Viviana Menegazzo.

Des petites et des grandes

Parmi les « stars », Laurence Cousin-Fouillat, qui a remporté la Pro League 2023. Elle est licenciée à Acemat (Toulouse) : «Ce type de rencontres permet aux femmes qui, dans leur club, évoluent seules au milieu des hommes, de se retrouver. Cela permet également les échanges entre les génération­s. » Kiara Dias Martinho, 9 ans, de Mandelieu la Napoule (Alpes-Maritimes), ceinture grise : « Ça nous apprend différemme­nt que dans mon club. J’ai pu rencontrer mon idole, Amandine Layec. C’est exceptionn­el. J’ai même pu combattre contre elle. »

« Celle qui a ouvert la voie »

Amandine Layec, championne internatio­nale et présidente du Fight Team Toulon, l’assure : « Nous avons beaucoup de licenciées dans le Sud. Il y a des “supers stars”, comme Lauraine Thurin (Magagnosc Alpes-Maritimes), Rita Tana l’internatio­nale italienne, la championne internatio­nale Claire-France Thevenon, Chloé Heyraud, 16 ans, en équipe de France. C’est une chance pour nous de recevoir Laurence Cousin-Fouillat. C’est elle qui a ouvert la voie à toutes les combattant­es. C’est elle qui m’a inspirée. »

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(Photo C.S.) La discipline se développe chez les femmes. Une cinquantai­ne d’entre elles a eu l’occasion de se retrouver au palais Neptune de Toulon, samedi.
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(Photo An. D.) Olivier Aubert a atteint son but et veut rester au sommet.

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