Budget intercommunal : entre investissements et vigilance
Réunis en conseil communautaire, les élus de la vallée du Gapeau ont voté le budget principal qui surfe sur l’investissement. Point de vigilance sur le budget de l’assainissement collectif.
Réunis ce jeudi en conseil, les élus de la communauté de communes de la vallée du Gapeau (CCVG), sous la présidence d’André Garron, ont voté à l’unanimité le budget principal 2024 à hauteur de 25,3 M. « Un budget intercommunal qui s’annonce sous de bons auspices en investissement et en fonctionnement », a commenté le président de la CCVG. Celleci continue d’afficher « une politique forte en investissement » comme le confirment les dépenses globales d’investissement s’élevant à plus de 13 M.
« Un budget pour fonctionner convenablement »
Ce budget englobe le report de l’excédent de fonctionnement 2023 (3,3 M) avec des recettes plus importantes que prévu, de l’ordre d’1 M et certains postes non exécutés pour 2 M .« En recettes, nous avons profité de l’augmentation des bases fiscales (...) qui vont soutenir les investissements à mener par les communes. C’est un budget qui doit nous permettre de fonctionner très correctement », a expliqué Yves Palmieri, maire de La Farlède, vice-président, lors du vote du compte administratif. « Le budget sur l’eau se porte bien avec une marge de manoeuvre qui
nous permet de maintenir la tarification, tout comme l’assainissement non collectif, modeste et qui se suffit à luimême ».
Assainissement collectif : redevance augmentée
Yves Palmieri a noté «un point de vigilance sur le budget d’assainissement collectif. Nous avons un effet ciseaux entre des taxes qui n’ont pas été mises à jour depuis longtemps et un besoin de travaux importants
sur toutes les communes, soit pour du renouvellement de réseaux, soit pour la création de réseaux sur des quartiers ouverts à l’urbanisation. »
Les élus ont voté une augmentation de la redevance d’assainissement collectif dont la CCVG assure la compétence depuis 2020. « Nous sommes obligés d’augmenter les taux (la part communale est fixée à 80 centimes le m3 et celle intercommunale à 81 centimes le m3, N.dlr) », a commenté
André Garron, soulignant la nécessité d’intervenir sur les réseaux et sur la station d’épuration et son collecteur intercommunal. Un renouvellement des réseaux anciens qui répond aussi à une préoccupation environnementale avec le désamiantage. Pour les usagers, « le prix de l’eau restera raisonnable et la hausse de la facture moyenne d’eau de 120 m3 ne sera pas aussi spectaculaire que cela », a précisé Yves Palmieri.