En toute logique
Chez le leader du championnat, qui file tout droit vers un dixième sacre consécutif, les Raphaëlois ont été accrocheurs et besogneux. Sans toutefois réussir l’exploit de rivaliser plus de 45 minutes.
PARIS - SAINT-RAPHAËL : 37-29 À Coubertin (Paris), le PSG bat Saint-Raphaël 37 à 29 (21-16) Arbitres : Spectateurs :
MM. Belabes et Rahim. 2 000 environ
PSG. Gardiens : Green (14 arrêts, dt 0/1 pen), Villain (3 arrêts, dt 1/1 pen). Buteurs : Marchan Criado (5/5), Steins (2/3), Ntanzi (1/2), Keita (0/1), Tonnesen (4/5), Balaguer (6/7), Syprzak (5/10, dt 1/2 pen), L. Karabatic (4/5), Holm (2/4), N. Karabatic (3/4), Peleka (1/3), Prandi (2/3), Plantin (2/3 pen). Exclusions temporaires : Holm (12), L. Karabatic (18), Tonnesen (35). Entraîneur : Raul Gonzalez
SAINT-RAPHAËL. Gardiens : Robin (6 arrêts, dt 0/1 pen), Da Rosa (5 arrêts, dt 1/3 pen. Buteurs : Mapu (2/2), Marquez Coloma (8/13 dt 0/1 pen), Caïs (1/1), Caucheteux (1/2), Kouadio (2/3), Dipanda (2/3), Marescot (2/2), Aillaud (1/1), Brasseleur (4/9), Paschal (6/13, dt 1/1 pen). Exclusions temporaires : Mapu (19), Marquez Coloma (23), Augustine (28, 34), Caïs (52). Entraîneur : Benjamin Braux
Àl’orée du sprint final, la formation de Benjamin Braux mange son pain noir. Longtemps dans le bon wagon pour accrocher une cinquième place potentiellement européenne, la bande à Adrien Dipanda est en train de perdre le contact. Son programme d’avril n’y est sans doute pas pour rien. Après avoir sorti les muscles malgré la défaite la semaine passée contre Montpellier (38-42), les Raphaëlois ont baissé pavillon chez le leader implacable dans son jardin de Coubertin et devront enrayer cette spirale négative – 4 matchs, sans victoire dont trois défaites – en recevant Toulouse mercredi.
Une équipe décimée mais solidaire
Si la cinquième place n’est qu’à quatre longueurs, SaintRaphaël devra assurément réussir un sans-faute dans la dernière ligne droite du championnat pour espérer s’engouffrer dans la brèche. À l’heure actuelle, la formation raphaëloise, en plus de
LES 3 MEILLEURS Marquez Paschal Kouadio
tomber sur des grosses cylindrées, se retrouve quelque peu démunie. Hier soir, dans la capitale, les Varois se sont présentés chez une équipe vexée après sa première défaite de la saison contre Nantes, avec une profondeur de banc limitée. On dénombrait pas mal d’absents (Vigneron, Henigman, Pérez, Bataille et Kisum) et face à un tel rouleau-compresseur, l’exploit s’annonçait compliqué. Les Raphaëlois ont perdu, mais la tête haute en rivalisant une bonne partie du match.
En embuscade pendant 42 minutes
Laxiste défensivement, la formation de Braux craignait au plus haut point la force de frappe parisienne. À l’aller, cela avait fait des ravages (38-45) et le retour n’a pas non plus démenti cette puissance de feu.
Certes, Saint-Raphaël a montré
du courage, certaines velléités offensives et proposé un jeu cohérent pendant 40 minutes, mais ce n’était pas suffisant pour bousculer la hiérarchie établie. Déjà que la mission était plus que cornélienne, les visiteurs ont en plus oublié de prendre la rencontre par le bon bout. Quatre tirs ratés dès les prémices et un 4-0 du club de la capitale annonçaient la couleur.
Au mental et aux prix d’une belle activité offensive, Brasseleur et consorts avaient
retrouvé leurs esprits (6-4, 9e ; 11-8, 14e ; 14-12, 21e). Auteur d’une première période cohérente et accrocheuse (19-16, 28e), le SRVHB s’accrochait aux basques parisiennes pendant 42 minutes avant de subir la loi du leader (25-21, 42e ; 29-22, 45e). Les Varois ont fini par payer au fil des épisodes leur manque de rotations et leur frilosité défensive (32-24, 52e). Relégué à la huitième place, le SRVHB espère retrouver de l’allant face à Toulouse.