Var-Matin (Grand Toulon)

L’affaire se corse...

En s’inclinant samedi sur le parquet du GFCA (32-28), les Dracénois ont brûlé un de leurs derniers jokers dans la course à l’accession en poule fédérale.

- PROPOS RECUEILLIS PAR JACQUES LUCZAK

Décidément, le Draguignan Var handball a le don de se compliquer ses fins de saison alors que la voie semblait, certes semée d’embûches, mais toute tracée. Il y a eu déjà ce nul offert à Pau-Nousty au gymnase Chabran (29-29, début mars) et, maintenant, ce nouveau revers concédé samedi à Ajaccio (32-28) face à une formation qui ne jouait plus grand-chose... Voilà donc un joker – certaineme­nt l’un des derniers si ce n’est l’ultime dans la quête de la montée en poule fédérale de N1 – qui s’est envolé en Corse. Pourtant, les Varois savaient que ce déplacemen­t n’allait pas être une partie de plaisir. À trois journées de la fin, les hommes du président Loïc Gérard ont toujours mathématiq­uement leur avenir en main, mais ne disposent désormais que d’une toute petite marge de manoeuvre dans la course à leur objectif initial : terminer à l’une des deux premières places à l’issue de la saison régulière. Joint sur le retour, le coach dracénois Sébastien Mercère n’en demeurait pas moins serein.

Que s’est-il passé alors que vous comptiez cinq longueurs d’avance (16-21) à un peu moins de 20 minutes de la fin ?

Vous savez, ça tient à un fil ce match. Deux poteaux d’affilée [Bouclet et Le Petit] de notre côté. Des Corses

qui en profitent en mettant les bons ingrédient­s. Et quand on se prend les pieds dans le tapis, tout devient compliqué. Lorsqu’une vague corse déferle sur vous, c’est très difficile à arrêter. Une chose est claire, on manque d’expérience.

Quoi qu’il en soit, vous venez de brûler un joker...

Oui, il y a regroupeme­nt dans le haut du tableau avec une meute de

poursuivan­ts à deux points. Dans notre malheur, la défaite d’Aix université nous permet de préserver seul la première place. On se console comme on peut.

Est-ce inquiétant quand on sait que Lyon-Caluire, votre prochain adversaire, s’était imposé en Corse ?

Non, ils étaient motivés à l’idée de nous faire tomber. Jouer le leader ou accueillir une équipe du bas de tableau, ce n’est pas pareil. Et puis on n’a jamais gagné en Corse. Maintenant, on a 15 jours pour préparer la réception de Lyon-Caluire. Une formation rhodanienn­e qui aura une obligation de résultat. C’est

encore une fois un gros match qui nous attend. On va se mettre dès ce lundi au travail.

Quel va être votre discours cette semaine ?

On ne remet rien en question. Le discours va être le même. Il reste trois matches [Lyon, Nîmes et Grenoble] dont deux à domicile. On a toujours les cartes en main. On va prendre les matches les uns après les autres. Ce championna­t est dense et le sera peut-être jusqu’au bout. Rien ne dit que l’issue va se décanter avant la dernière journée.

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 ?? (Photo doc. Sébastien Fabret) ?? David-Michee Eponouh et les protégés de Sébastien Mercère ont manqué leur rendez-vous en Corse samedi mais ont toujours leur destin bien en main à trois journées de la fin en Nationale 1.
(Photo doc. Sébastien Fabret) David-Michee Eponouh et les protégés de Sébastien Mercère ont manqué leur rendez-vous en Corse samedi mais ont toujours leur destin bien en main à trois journées de la fin en Nationale 1.

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