Pour un secteur industriel respectueux de ses salariés
« Ceux qui souffrent sont en train de s’organiser, prévient Richard Roméo-Giberti, secrétaire départemental de la CGT 83. On construit des choses un peu partout. » Principale « force organisée, y compris devant les partis politiques », la Confédération générale du travail milite dans de nombreux secteurs pour le respect des droits des salariés et l’amélioration de leurs conditions d’exercice. Prépondérantes dans l’industrie, ses actions sont particulièrement visibles à l’arsenal de Toulon, où les points chauds sont nombreux, entre déclinaison de Group à La Londe : « Tout ça la convention collective de se fait à marche forcée ! ,assure la métallurgie – qui « détruit le responsable syndical. la relation entre le métier, la Et puis, le volet environnemental rémunération, le diplôme » mériterait d’être un – et problème de gestion peu plus développé. » La des payes par le centre ministériel CGT assure en effet avoir
nd de gestion où les connaissance d’une certaine personnels manquent. pollution du site. Une inquiétude grandit Toujours dans le secteur industriel, aussi concernant la future le syndicat soutient implantation de Naval le combat d’agents des Ateliers
industriels de l’aéronautique, à Cuers, «qui se battent pour l’avancement de carrière ».
Du côté de L’Avenue 83 aussi
Dans la ligne de mire de la CGT, le secteur du commerce et « la problématique qui touche les salariés de L’Avenue 83, interdits de stationnement », indique Richard Roméo-Giberti. «La réponse du directeur nous semble abracadabrantesque, qu’il s’agisse d’imaginer que des salariés payent pour travailler ou d’évoquer une politique publique de transports en commun lointaine et, pour l’heure, pas à la hauteur. »
Ainsi, l’union locale CGT de La Garde est-elle en lien avec la CGT Primark afin de
« construire revendications et propositions alternatives ».
Et puis, note encore le secrétaire départemental, la vigilance est de mise face à
« un effet différé des politiques gouvernementales » .En l’occurrence, « une répression accrue des élus syndicaux ». La CGT remarque en effet une multiplication «des procédures disciplinaires ou prud’homales » à leur encontre. Mais, avertit encore Richard Roméo-Giberti, «on ne laissera rien passer et on se bagarrera pour rétablir l’équilibre des forces dans la société ».