« On veut honorer tous nos champions »
Le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes se réjouit du passage de la flamme dans son département le 18 juin.
Après le Var, la flamme olympique continue son tour de France. Dans un mois, le 18 juin, elle débarquera dans le département voisin par une voie un peu particulière. En attendant, le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginésy, prépare le terrain. Et dévoile ce qui nous attend.
La flamme arrivera dans le département par la mer…
Elle arrivera des départements d’outre mer et jaillira de l’eau dans la rade de Villefranche-sur-Mer. Elle sera portée par l’apnéiste Alice Modolo, une championne avec de nombreux titres qui sortira de l’eau avec la flamme olympique. C’est une prouesse sur le plan de l’apnée mais aussi technique : elle sera constituée de façon artificielle mais sans éléments chimiques. C’est une fierté de voir cette flamme arriver des outre- mers, sortir de l’eau et être embarquée par un pointu pour rejoindre le bord de route et être emportée vers les étapes suivantes.
Quelles seront les autres grandes étapes ?
La flamme ira ensuite à Grasse, où l’idée sera d’honorer le patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Puis on descend à Cannes avec Alexandre Farrugia [président du club de handibasket du Cannet], on présentera ce qu’il y a de plus glamour sur la Croisette. Il y aura une arrivée au palais et la montée des
marches par la flamme. Il y aura aussi Valberg, Antibes avec Alain Bernard ou Clément Lefert [deux champions olympiques de natation], Valdeblore/La Colmiane où la flamme sera descendue par la tyrolienne, puis enfin Nice. Le chaudron sera allumé sur le quai des États-Unis.
L’idée était de mailler le territoire ?
On veut essayer d’honorer tous nos champions. À Valberg, il y a aussi une histoire avec l’olympisme puisque la flamme était déjà montée en 1968. Cette année-là, il y avait eu une vague portée par l’équipe de Jean-Claude Killy [multiple médaillé olympique en ski alpin]. Après Valberg, elle était partie à Auron en passant par le mont Mounier. Cette année, elle sera portée par Julia Pereira de Sousa [médaillée en snowboard] accompagnée par Anne Meygret [médaillée de bronze en escrime].
Comment s’est fait le lien entre l’arrivée à Marseille, le passage dans le Var et celui à venir ici ?
C'est une continuité. Elle est arrivée à Marseille et elle est en train de traverser les départements de France les uns après les autres. Le CIO a retenu le passage le 18 juin, ce n’est pas anodin. Ça nous rappelle ce moment où il y a une renaissance de la liberté et de l’espoir. Ça me plaît de pouvoir associer ça. Tous les départements n’ont pas candidaté, on l’a fait pour montrer notre soutien à cet événement.
Les spectateurs auront-ils accès à tous les sites et événements ?
Ils auront accès à tout, rien ne leur est interdit. Tout le monde est invité à être là. Vingt-quatre porteurs seront présents sur la Promenade des Anglais pour accompagner la flamme. Ce sera sécurisé comme un événement habituel, avec une centaine de gendarmes, mais il y aura une possibilité de l’approcher. L’affluence ? C’est difficilement quantifiable, on est encore très loin mais c’est un succès qui prospère. Ça dépend aussi de l’heure et du lieu.
Les noms des 24 porteurs sur la Prom’ sont connus ?
Sous réserve de changement, on peut déjà dire qu’il y aura Diego Noto [président du Cavigal], Patrick Timsit [acteur], Louis Bodin [météorologue], Anny Courtade [ex-dirigeante de clubs cannois], Alexia Barrier [navigatrice], Michèle Mouton [expilote de rallye], Stéphane Diagana [ex-athlète], Jo-Wilfried Tsonga [extennisman], Stephen Roche [excycliste]…