Var-Matin (Grand Toulon)

La dictée fait plancher les Toulonnais en gare

Des dictées ont été organisées sur le parvis de la gare en prévision des JO. Rien à gagner mais un succès certain pour l’événement.

- F. DUMAS

Un carnet, un stylo et – a animé cinq dictées une bonne oreille : différente­s. nd toute la journée Tous les textes avaient, d’hier, des dizaines de Toulonnais cette année, un lien avec les se sont installées sur Jeux olympiques et les valeurs les bancs du parvis de la véhiculées par la compétitio­n gare pour suivre des dictées à venir : amitié, respect à horaires réguliers. Début et excellence. Et, au des hostilités à 10 h quand terme des dictées... Rien à Josée Massi, maire de Toulon, gagner ! Juste le plaisir de a ouvert le bal des lectures. jouer. Très Coubertin... Ex-professeur­e de mathématiq­ues, elle a retrouvé ses réflexes profession­nels.

Pour l’occasion, des enfants du centre aéré Jules-Muraire étaient présents et actifs pour la première dictée de la journée. Organisé par la radio France Culture et la SNCF Gares et connexion, l’étape toulonnais­e a été animée par l’auteur Rachid

Santaki qui – tel un marathonie­n

Interludes au piano par le conservato­ire

Cette stratégie de participat­ion gracieuse a séduit les Toulonnais, à l’image d’Ève, venue avec sa fille pour se confronter aux textes soumis. «Ce n’est pas aussi facile qu’on le croit. J’ai buté sur plusieurs mots alors que je pensais être assez forte en orthograph­e.

Par exemple, au mot liposuccio­n, j’ai oublié le deuxième “c”. Ça m’a été fatal ! »

Charles Berling, acteur et directeur du théâtre Liberté a lu, à son tour, une dictée avant que les volontaire­s ne planchent sur leurs copies. Entre chaque dictée, des élèves et professeur­s du Conservato­ire régional de Toulon (CRT) ont assuré au piano les interludes musicaux.

Cinq fautes pour une lectrice

Dans l’après-midi, des enfants et ados du centre aéré de la Florane ont pris place sur les bancs de la gare pour se tester en orthograph­e. Plusieurs intervenan­ts se sont succédé : Guilhem Ricavy, directeur éditorial de notre journal, Mireille Doaré, du Café culture à Toulon, et un agent de la SNCF volontaire. Original. « J’ai adoré cet événement. Je voulais me confronter aux autres, étant une grande lectrice. Eh bien, je me suis rendu compte qu’on a beau lire beaucoup, on n’est pas forcément meilleure en orthograph­e. À ma dictée, j’ai accumulé cinq fautes dont le mot sumo où j’ai mis deux “m” », ajoute une participan­te.

Durant cette journée hors du temps, beaucoup d’enfants ont suivi la dictée 2024. La doyenne, elle, avait 91 ans ! Belle performanc­e.

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(Photo F. D.) Durant toute la journée, les dictées se sont enchaînées sur le parvis de la gare.

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