Le vélo en tête des vols de moyens de locomotion
Dans les villes du Var, on vole plus de vélos que n’importe quel autre type de véhicules. Les policiers peinent à identifier les propriétaires des cycles volés retrouvés. Le « marquage » est une solution
Les beaux jours vont revenir (si, si) et c’est l’occasion pour les Varois, qui les avaient peutêtre délaissés cet hiver, d’enfourcher à nouveau leurs vélos. Mais c’est aussi une aubaine pour une certaine forme de délinquance parce qu’un vélo, c’est plus simple à voler, à receler et à écouler qu’une voiture ou un scooter.
Quel est le constat dans le Var ?
Les chiffres sont éloquents dans les zones urbaines du département : le nombre de cycles dérobés est supérieur de près de 300 faits à celui des deux-roues motorisés. L’écart est encore plus grand avec les vols de voitures ( voir notre infographie ci- contre). La grande majorité de ces vélos volés, quand ils sont retrouvés, ne sont pas rendus à leurs propriétaires, faute de traçabilité.
Que deviennent ces objets volés ?
Les brocantes et les sites internet de ventes entre particuliers constituent les moyens d’écouler les objets volés (vélos, téléphones, etc.). Il arrive même que des victimes retrouvent elles- mêmes leurs biens sur ces sites avant d’alerter la police… Quant aux vélos découverts dont les enquêteurs ne retrouvent pas les propriétaires, ils ont vocation, au bout d’un certain temps, à être remis aux Domaines ou à des associations caritatives, quand ils ne sont pas détruits.
Quelles sont les solutions ?
La solution infaillible n’existe pas encore pour empêcher les vols. La police nationale invite les propriétaires à faire tatouer un numéro d’identification sur son vélo, de manière à faciliter le travail des enquêteurs et permettre une restitution en cas de découverte. Des campagnes de marquage sont régulièrement organisées, comme hier à Six-Fours-les-Plages ( lire page ci-contre) et bientôt à Toulon.