GROUPE E / ITALIE - SUEDE ( H) À TOULOUSE
Ibrahimovic a beau affirmer qu’il a « placé la Suède sur la carte du football mondial », il n’a jamais fait briller sa sélection, qui affronte l’Italie à 15 h à Toulouse, lors des grandes compétitions internationales. Et il ne reste a priori au géant au catogan de 34 ans que cet Euro en France pour le faire. Mais cela a plutôt mal commencé face à l’Eire lundi (1-1), l’équipe la plus faible du groupe E. Si la future ex-star du PSG a été à l’origine de l’égalisation de la Suède sur un but contre son camp d’un Irlandais, « Ibra », bien tenu par la défense adverse, a déçu. Ce qui n’augure rien de bon face à l’arrière-garde de fer de la « Nazionale », la « BBC » (Barzagli, Bonucci et Chiellini). « Personnellement, j’aurais pu faire bien mieux. Ça arrive parfois », a-t-il reconnu après la rencontre, une autocritique plutôt rare pour un joueur à l’ego si surdimensionné.
Bilan mitigé
La Suède souffre de « zlatano-dépendance », c’est un fait. Et quand l’ancien joueur de l’Ajax, de la Juve, de l’Inter, de l’AC Milan et du Barça n’est pas à la hauteur, les Suédois, qui ne comptent aucun autre joueur évoluant dans un grand club européen, ne peuvent pas espérer grand-chose. Sous l’ère « Ibra », le bilan de la Suède est mitigé : un quart de finale à l’Euro-2004 et deux huitièmes de finale au Mondial-2002 et 2006, pour deux éliminations au premier tour de l’Euro en 2008 et 2012. Avec à chaque fois un Zlatan pas franchement au rendez-vous. Comme un symbole, son but le plus spectaculaire en sélection, un retourné de plus de 30 mètres face à l’Angleterre en 2012 (4-2), a été inscrit lors d’une rencontre amicale. « Je n’ai pas besoin de trophées pour savoir que je suis le meilleur », se plaît à dire « Ibra ». La Suède en voudrait bien un.