A La Seyne, Rousseau continue la lutte
« On n’est pas des sardines, non à la fermeture ! » Même les enfants ont poussé la chansonnette. Hier matin, en attendant la décision du Dasen (Directeur de l’académie et des services de l’Education nationale), ils ont occupé l’école avec leurs parents et des élus de la majorité. La cour de récréation s’est transformée en atelier artistique, pour que les écoliers s’expriment. Si les dessins des petits, et la manifestation des plus grands, n’ont pas eu raison de la fermeture d’une classe, tous gardent espoir et continuent de se mobiliser jusqu’à la rentrée. La municipalité reste à leurs côtés. « Notre présence ici leur assure notre soutien », affirme Isabelle Renier, adjointe à l’éducation.
Pas de fermeture à Pierre-Sémard
À La Seyne, l’école Eugénie-Cotton est au même régime que JeanJacques Rousseau. Seule la maternelle Pierre-Sémard, REP+, a réussi à conserver ses classes. « On nous dit qu’il n’y a aucun poste, sauf que ce n’est pas le cas », affirme Cédric Turco, représentant du SNUipp-FSU, premier syndicat enseignant. Des postes spécialisés qui, s’ils ne sont pas pourvus, pourront être utilisés dans d’autres écoles. « On prend à Paul, pour remettre à Jacques. Ce n’est pas le but. Nous, ce qu’on veut, c’est une création à la hauteur des besoins », explique Cédric Turco.
Ultime réponse en septembre
Pour que ces fermetures soient définitives, il y a une dernière étape, avant la rentrée. « On manifestera encore en septembre », affirme Robert Capobianco, président des parents d’élèves de l’école Jean-Jacques Rousseau. Cédric Turco leur apporte tout son soutien « pour que l’inspecteur ne dégrade pas les conditions d’éducation ».