Durel à la relance de Six-Fours Le Brusc
Au terme d’une saison difficile en DHR, et d’un retour en PHA, le club souhaite enclencher une nouvelle dynamique avec l’arrivée de Stéphane Durel à la présidence
Les saisons passent et ne se ressemblent pas vraiment au sein du club de Six-Fours Le Brusc (SFB). Après un exercice 2014-2015 ponctué d’une accession en DHR, cette saison a viré au cauchemar à cause de résultats insuffisants qui ont plombé le moral des joueurs, de l’encadrement et des dirigeants. Une seule petite victoire en 26 matches pour l’équipe fanion, plus une relégation pour l’équipe réserve en 1re division: pas étonnant que l’ambiance ait été plus que morose dans les allées du stade Baptiste. Thierry Pinet restera comme le président ayant permis au SFB d’évoluer un jour au niveau régional, tout en ayant permis au club d’avoir des fondations solides au niveau des sections jeunes. Mais, lassé et usé par la fonction après plus de dix ans de bons et loyaux services, il cède la place à Stéphane Durel. Ce professionnel dans l’immobilier est un vrai passionné de ballon rond et surtout un « minot » du Brusc. À 43 ans, il se lance un nouveau défi. Entretien avec le nouvel homme fort du foot six-fournais.
Pourquoi avoir accepté la présidence du SFB ?
Je suis un Bruscain qui a toujours été passionné de foot. J’y ai longtemps joué, jusqu’à un niveau que je qualifierais d’acceptable (régional), et je suis toujours un amoureux de ce sport qui me fait vibrer. J’étais déjà rentré au comité directeur la saison dernière et c’était peut-être le moment d’enclencher une nouvelle dynamique avec un nouveau discours, une manière de fonctionner différente, même si je n’entends pas tout révolutionner. C’est également une aventure humaine car je suis ami avec de nombreuses personnes dans le club et c’est toujours agréable de partager des moments de joie avec les gens qu’on apprécie. J’espère d’ailleurs qu’il y en aura souvent. Mais pour cela il faut gagner des matches, car je suis un compétiteur et je déteste perdre.
Quels sont vos objectifs pour l’équipe première ?
La saison a été morose et plutôt tendue chez les seniors. J’entends déjà apporter beaucoup plus de convivialité sous diverses formes afin que les joueurs prennent plaisir à s’entraîner, jouer et défendre les couleurs du club avec l’état d’esprit qui convient. Je m’inscris sur un projet de cinq ans avec une accession en DH d’ici . La saison prochaine, nous retrouvons la PHA avec, je pense, une équipe ultra-compétitive même si on se donne deux ans (maximum) pour retrouver le niveau régional.
La formation?
C’est un secteur crucial qu’il faut encore améliorer. Mon idée est d’intégrer chaque saison au moins deux minots formés au club dans le groupe de l’équipe première. En plus de la performance, il est aussi important que les familles qui inscrivent leurs enfants au SFB soient heureuses de se rendre au stade. Que leurs bambins prennent un maximum de plaisir sur le pré et en dehors, dans les meilleures conditions possibles auprès d’éducateurs de qualité. Nous avons de belles infrastructures à Six-Fours. C’est déjà un réel atout.
Quelles seront vos premières actions?
Je prends peu à peu mes marques. Pour l’heure, je redistribue les rôles, déjà au niveau des entraîneurs. Régis Fontani devient le manager général des moins de ans, de la réserve et de la PHA, où il fera équipe avec Fabrice Rallo. On s’active beaucoup sur le recrutement auprès de joueurs aguerris au niveau supérieur, avec les moyens qui sont les nôtres. Ensuite, mon rôle de président est d’insuffler un état d’esprit, de la rigueur mais surtout de trouver des partenaires – notamment du secteur privé – car nous avons la chance d’avoir une municipalité qui a un réel engagement depuis plus de dix ans au sein de notre association qui compte licenciés. Je passe donc beaucoup de temps à démarcher des entreprises. Il y a un tissu entrepreneurial important dans la commune. C’est à moi de leur donner envie de nous rejoindre car je pense que le SFB a les atouts devenir la plate-forme du foot dans l’Ouest-Var.