Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Fernandez Lobbe en toute sérénité

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À raison de trois séances de cryothérap­ie par semaine tout au long de l’année, Juan Martin Fernandez Lobbe garde forcément la tête froide. Malgré une certaine excitation née de l’enjeu, l’Argentin semble tenir le rôle du grand frère qui a presque tout vu, tout entendu et tout vécu. Hier en conférence de presse, le Puma était sagement assis au côté de Bernard Laporte, pas bien loin de son capitaine Guilhem Guirado avec qui il est « d’accord ». Le capitaine toulonnais répondait qu’avant de penser à l’Espagne, Barcelone et le Camp Nou, il fallait d’abord ne penser qu’à cette seule demi-finale contre Montpellie­r.

« On a confiance en nous »

«En demie, on affronte forcément une très bonne équipe. C’est d’ailleurs un peu toujours la même chose. Pour notre part, on a confiance en nous. On sait le match qu’on doit faire. On va y arriver. On sait qu’on devra se montrer intraitabl­e en défense et extrêmemen­t sérieux question discipline.» Grâce à ces brèves séances (trois minutes) de grand froid (-140°), Juan Martin affiche une sérénité à toute épreuve. Sûr de la force du collectif, le troisième ligne, qui sait pouvoir s’appuyer sur ses solides coéquipier­s (Gorgodze, Manoa, Mikautadze et toute la première ligne), n’est pas effrayé par le pack montpellié­rain même s’il le respecte au plus haut point. « J’ai énormément confiance en notre huit de devant. On a de quoi concurrenc­er notre homologue avec des atouts qui ne sont probableme­nt pas les mêmes. De plus, je sais que les remplaçant­s qui entreront encours de match se donneront à 200 %. On l’a d’ailleurs vu contre Bordeaux (44-3) avec Virgile (Bruni), qui a récupéré nombre de ballons.»

Avec envie et lucidité

Et de rappeler pour se faire encore mieux comprendre : « Le match perdu il y a trois semaines (à Montpellie­r, 3621) fait désormais partie du passé. Aujourd’hui, c’est une demi-finale, ça change tout. Au cours de ces quinze derniers jours, on a beaucoup travaillé. J’espère à présent que tout est réglé et qu’on va gagner. » « JMFL » attend ce rendezvous très excitant avec envie et lucidité. « On ne battra pas Montpellie­r de quarante points. L’important sera simplement de s’imposer. » Le vice-capitaine ne prendra langue que la semaine prochaine. En espagnol, cette fois...

P. M.

«Cette demi-finale se suffit à elle-même. Le fait d’être toulonnais ou de rencontrer d’anciens partenaire­s ne change rien.» Michaël Ivaldi, le talonneur remplaçant de Montpellie­r, s’attend à une rencontre très compliquée. «Ce ne sera vraiment pas le même match que celui disputé il y a trois semaines (victoire - du MHR). Je ne pense d’ailleurs pas qu’on ait un quelconque avantage

psychologi­que. Après trois trophées européens successifs, Toulon va vouloir, cette année, se rattraper sur le Top . Pour notre part, il faudra, face à cette redoutable formation, se montrer aussi sérieux que le barrage de la semaine dernière contre Castres. L’équipe qui fera le moins de fautes prendra une option sur la victoire. Le succès, pour partie, se jouera au travers de la discipline». P. M.

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L’Argentin du RCT sait combien il est difficile de remporter une demi-finale.
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