Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La Suffrène, vingt ans après

-

Trois génération­s de vignerons ont contribué à la réputation du domaine de la Suffrène, l’un des plus réputés de l’appellatio­n bandol. En , dans la lignée de son grand-père Fortuné Piche et de sa mère Simone Gravier (qui fut la seule femme présidente des vins de bandol), Cédric Gravier reprend l’exploitati­on familiale et lui donne son nom de baptême, la Suffrène. C’est à proximité de la bastide familiale provençale, tournée vers le village perché, que sont érigés les bâtiments, modernes et fonctionne­ls, mais le vin puisera sa substance dans la grande tradition du savoir-faire transmis au fil des ans. Au total, une cinquantai­ne d’hectares compose ce patchwork viticole planté sur les sols argilo-calcaires de La Cadière, du Castellet et son hameau Sainte-Anne de l’Aouque.

Une passion partagée

Une diversité géologique et microclima­tique qui permet au roi mourvèdre et à ses vassaux cinsault, grenache et carignan, d’exprimer, pour le premier, la force tannique de ses rouges et, pour les rosés, de tendres variations tout en finesses aromatique­s. Les blancs sont, eux, remarqués pour leur équilibre de fraîcheur et d’harmonie. Sans oublier les huiles d’olive au fruité vert ou mur. Samedi, Cédric Gravier rendait hommage à tous ceux qui se sont investis dans cette belle aventure et, surtout, à ses grandspare­nts Rosette et Fortuné, qui ont su lui transmettr­e leur passion du terroir et leur amour du travail bien fait.

 ?? (Photo L.) ?? Photo souvenir devant le caveau de la Suffrène pour fêter les vingts ans d’une grand aventure.
(Photo L.) Photo souvenir devant le caveau de la Suffrène pour fêter les vingts ans d’une grand aventure.

Newspapers in French

Newspapers from France