Sarmiento, la culture de la gagne
Après seize saisons passées en Ligue Asobal, le champion du monde 2013 Daniel Sarmiento, 32 ans, découvrait hier matin son nouveau club et ses futurs coéquipiers. Quintuple champion d’Espagne avec le FC Barcelone, double vainqueur de la Ligue des champions (2011 et 2015), le demi-centre espagnol natif de Las Palmas ne vient pas à Saint-Raphaël en préretraite. Ses propos en attestent.
Pourquoi avoir choisi Saint-Raphaël ? D’abord parce que le discours de Joël Da Silva, qui était venu assister à un entraînement à Barcelone il y a deux ans, m’a convaincu. Ensuite parce que le championnat de France est avec celui d’Allemagne, le plus relevé du monde ! Le championnat espagnol a en revanche baissé et c’est une des raisons pour lesquelles de nombreux joueurs espagnols évoluent désormais en France.
Vous n’avez jamais quitté l’Espagne. Le départ n’a pasététropdur? Oui, c’était difficile de partir. J’ai vécu beaucoup de choses dans mon pays. J’ai gagné cinq fois le championnat, cinq fois la coupe Asobal, la coupe du Roi, la supercoupe d’Espagne, la Ligue des champions...
Vous pensez pouvoir encore gagner des titres à Saint-Raphaël ? Ici l’équipe est de grande qualité. Je viens pour gagner le maximum de matches. Je ne me fixe pas de limites. Tout est possible, y compris battre le PSG !
Votre avis sur la nonqualification du SRVHB en Ligue des champions ? J’ai appris la nouvelle alors que j’étais en vacances. Je n’ai pas compris cette décision de l’EHF et je ne la comprends toujours pas. C’est incroyable ! C’est la compétition que tout le monde aime ou rêve de jouer. J’ai disputé neuf Ligues des champions avec Leon ou Barcelone, mais je n’ai pas décidé de venir spécialement à SaintRaphaël pour ça.
Votre rôle sur le terrain ? Ces dernières saisons, j’étais davantage l’organisateur du jeu, axé sur l’aspect tactique plutôt que buteur. Mais je sais aussi marquer ! Il l’a largement démontré en club comme avec l’équipe nationale...
RECUEILLI PAR J.-C. B.