Bientôt une nouvelle filière
« Je suis un peu déçu.» Dans la réaction de Bruno Ravaz, président du Clesi, c’est l’incompréhension qui domine. Il considère la décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence comme représentative d’« un combat idéologique d’un autre âge » et regrette qu’« en France des enseignements privés dans ces domaines ne puissent être dispensés ». Le président précise
ont été épuisés, nous sommes rassurés: il n’y aura plus d’école privée donnant des cours d’odontologie ! » Et d’insister : « Nous veillerons ce que la loi soit appliquée et s’il tente d’enseigner des soins dentaires d’une autre manière, le Clesi nous trouvera sur son chemin.» Sur le chemin du Clesi et de son président Bruno Ravaz, justement, pourrait surtout se trouver rapidement une évolution dans l’information toutefois que la décision n’entraîne pas la fermeture de l’école. « On est en droit de faire ce qui n’est pas interdit », rappelle-t-il. En l’occurrence, les formations kiné et pharmacie. Une nouvelle filière devrait aussi voir le jour incessamment : la biotechnologie. « Que ceux qui diront que c’est une formation à l’odontologie déguisée viennent le prouver!»
judiciaire – donc la procédure pénale – lancée depuis 2013 pour une série d’infraction au code de l’éducation : usage du nom université, pratique commerciale trompeuse ou publicité non conforme. 1. Adoptée en juillet 2013, celle-ci stipule que tout établissement dispensant des formations en odontologie doit être agréé à la fois par le ministère de la Santé et le ministère de l’Éducation nationale.