COUPE DE FRANCE DE FINALE - HYÈRES-TOULON - LYON-VILLEURBANNE) Ils sont au rendez-vous !
Le HTV, qui a compté jusqu’à vingt points d’avance en début de quatrième quart-temps, a eu besoin du money-time pour décrocher une qualification surprise, dans une salle vide...
HTV - ASVEL : - Au palais des sports de Toulon, Hyères-Toulon bat l’Asvel 83-80 (25-23, 20-12, 21-18, 17-27). Arbitres : MM. Bissang, Jeanneau, Milliot. Spectateurs : 700 environ. HYÈRES-TOULON : 31 paniers sur 56 tentatives (dont 10 sur 20 à trois points). 11 lancers francs sur 15. 23 rebonds (Prénom 5) dont 18 défensifs. 13 passes décisives (Jones 4). 22 fautes (Udanoh, Chassang 4). 15 balles perdues (Chassang 3). Marqueurs : Williams 10, Simpson 11, Howard 12, Chassang 4, Udanoh 1. Puis : Michineau 16, Christophe 2, Jones 3, Evans 14, Prénom 10. Coach : Kyle Milling assisté de Sébastien Devos. ASVEL : 26 paniers sur 58 tentatives (dont 7 sur 24 à trois points). 21 lancers francs sur 23. 35 rebonds (Watkins 8) dont 21 défensifs. 17 passes décisives (Hodge 4). 23 fautes (Watkins 4). 18 balles perdues (Dragovic, Watkins 4). Marqueurs : Hodge 10, Lang 7, Sy 6, Dragovic 6, Uter 14. Puis : Meacham 4, Vaughn 18, Morandais 3, Noua 4, Watkins 8. Coach : JD Jackson, assisté de TJ Parker.
Deux champions en titre (de Pro B et de Pro A) qui s’affrontent dans l’indifférence générale. Voilà le triste spectacle du palais des sports hier soir. Nul match amical pourtant, mais un 16e de finale de coupe de France, qui a vu l’exploit du soi-disant petit, Hyères-Toulon. Le promu a sorti l’Asvel (8380), sans que cette qualification ne souffre de la moindre contestation, malgré une frayeur en fin de partie. Voilà ce que les absents, qui ont souvent tort, ont raté. Plus constants, plus collectifs,
plus denses, plus adroits, plus prêts tout simplement, les Varois ont montré à leurs quelques centaines de spectateurs qu’ils possèdent une équipe compétitive cette saison. Du moins, lancée sur de bonnes bases.
Prénom entre en scène
Après une mise en route timide (3-10, 5e), le HTV a commencé à resserrer sa défense, intense sous les paniers. Pris dans la tenaille, les shooteurs villeurbannais ont laissé quelques plumes. Dès lors, Simpson, Williams et Prénom - auteur d’une excellente entrée – se sont appliqués à, déjà, inverser la tendance (19-16, 9e). Avant qu’Evans ne sévisse, avant et après le buzzer (30-25, 14e). L’imposant pivot Uter (12 pts déjà) permet toutefois à une Asvel clairement pas dans son élément (déjà 10 ballons perdus) de se maintenir à flots. Décalé au poste 2, Michineau fait alors parler sa science, pour les bienfaits du HTV, qui se fait la malle (45-35, 20e). Autant maladroit qu’il est sanctionné, à l’image de Dragovic, l’Asvel ne s’approche même plus du panier varois (trois points en 5 minutes). Et se retrouve vite au bord de la rupture. Du pain béni pour Howard et Prénom, qui ne sourcillent pas au moment d’enfoncer les Lyonnais (57-38, 24e). Sy et Vaughn se chargent toutefois de rappeler aux coéquipiers de l’énigmatique Udanoh (-1 d’évaluation et trop de nervosité) qu’il ne faut pas crier victoire trop vite. Même si l’avance reste confortable pour aborder le dernier quart-temps, après un shoot plein de sang froid signé Howard (66-53, 30e).
Michineau encore au meilleur moment
Après un autre de Williams, la machine s’enraye, alors que le HTV compte vingt points d’avance. Avec une insolente réussite (Watkins), l’Asvel tente de faire honneur à son statut. Et y parvient. Mieux en place, avec un Hodge devenu tueur et des Varois tremblants, il revient à une possession (7572, 38e). Comme contre Gravelines quatre jours plus tôt, Michineau choisit l’instant pour sortir de sa coquille. Et des shoots venus d’ailleurs. Imité en ce sens par Evans. Sauf que Vaughn ramène l’Asvel à un petit point (81-80), avec treize secondes au chrono. Le money-time a bien lieu. Et Hyères-Toulon, via Michineau (au lancer et à l’interception), conserve son avantage bien mérité (83-80). La revanche, c’est pour dans trois mois tout pile, le 27 décembre, toujours au palais des sports, mais en championnat cette fois. Une autre paire de manches.