« On a toujours su réagir »
Jean-François Krakowski, président du SRVHB
Vous sembliez très mécontent à l’issue du match nul contre Saran...
Je reconnais que je ne m’attendais pas à ce résultat, surtout après avoir mené de sept buts en première période ! Ce nul ne correspond pas du tout à mes attentes et je l’ai dit aux joueurs comme au staff technique. Cette prestation n’est pas excusable et il ne faut pas chercher des prétextes. Quand on compare les effectifs de Saran et de SaintRaphaël, on se dit qu’il aurait dû y avoir buts d’écart en notre faveur ! Un tel relâchement ne doit pas se reproduire. Il faut de l’investissement, de la rigueur, de la détermination si nous voulons confirmer notre statut de vicechampion de France.
Vous demeurez cependant serein et confiant
Bien sûr ! Les joueurs ont bien compris et ont conscience d’avoir raté leur match. Ils sont très concernés. Je ne suis pas du tout inquiet, car ce n’est pas la première fois que nous sommes un peu dans le dur. La saison dernière, nous avions été inexistants à domicile contre Montpellier; nous avions disputé un non-match à Cesson, fait match nul contre Aix, etc. Cela fait partie d’une saison.
« Sarmiento est un grand joueur »
Mais nous avons toujours su réagir. Je suis intimement convaincu que ce sera encore le cas. Nos joueurs n’ont pas perdu leur handball du jour au lendemain !
Mais ce nul met un peu plus de pression sur leurs épaules ?
La pression fait partie intégrante du haut niveau. On l’a tout le temps. Bien sûr que ce nul n’est pas idéal pour le moral, mais je le répète, je ne suis pas du tout inquiet.
Les débuts de Sarmiento ?
Une période d’adaptation est indispensable. Comme elle l’a été en son temps pour Atlason. Il y a un changement de culture, de jeu aussi. C’est un grand joueur, qui a été très bon au Trophée des champions contre Nantes en première mi-temps, mais qui doit cependant apporter plus. Comme toute l’équipe d’ailleurs.
Sélestat ?
Si nous jouons à notre niveau, il ne devrait pas y avoir photo. Mais attention tout de même. Il y a cinq anciens Raphaëlois en Alsace. Ils auront forcément envie de bien faire !