À qui la faute ?

Si la fameuse «tendance» n’a pas duré longtemps, ce serait la faute aux attentats. Mais à qui la faute des attentats ? À ceux qui ont mené une politique internationale désordonnée au point de se retrouver en Irak là où Chirac s’était défendu d’aller ? À ceux qui n’ont pas su fermer nos frontières aux djihadistes qui partaient pour se battre en Syrie mais aussi aux combattants qui en revenaient ? À ceux qui préposés aux renseignements n’en ont donnés aucun ? Pour que l’argumentaire gouvernemental tienne debout, il faudrait qu’on puisse établir un lien de cause à effet immédiat et que, au lendemain du -Juillet, les patrons aient licencié à tour de bras dans tous les secteurs sans se préoccuper des contrats déjà signés. Il aurait fallu que la France se soit vidée de ses touristes et que la totalité des Français aient pris ses vacances à l’étranger. Ce qui heureusement n’a pas été le cas. En revanche, la politique de M. Hollande (le candidat naturel qui ne chôme pas) a poursuivi ses ravages sans que le grandmanitou-qui-ne-réussit-rien modifie son discours alors qu’il en fait désormais un par jour. À savoir que sa méthode est toujours la meilleure. À savoir que ça ne pourra s’arranger un jour ou l’autre mais plutôt l’autre. À savoir qu’on ne change pas une équipe qui perd. À savoir qu’il est choquant de tripler le nombre de contraventions sans jamais avoir fait

soi-même amende honorable.