La Bibliothèque pour tous des Lônes a pris ses marques
Installée depuis le début du mois de juin aux Lônes, la Bibliothèque pour tous ne cesse de se développer. Visiblement, elle a trouvé son public : « Beaucoup de nos lecteurs sanaryens nous ont suivis lors de notre déménagement, confie Claude Bernadini, la responsable. Et nous avons également beaucoup de nouvelles personnes qui habitent le quartier. Nous venons en complément de la Bibliothèque pour tous du centre-ville.» L’association n’a pas changé son mode de fonctionnement : la douzaine de bénévoles ouvre cinq demi-journées par semaine et achète une quinzaine de livres par mois. « Nous choisissons en fonction des meilleures ventes, des émissions de télé et des critiques, mais les lecteurs peuvent également nous conseiller des titres. Ce mois-ci, nous avons reçu “Riquet à la houppe” d’Amélie Nothomb, “Le chant des dunes” de John Connoly, “L’homme qui voyait à travers les visages” d’EricEmmanuel Schmitt, “Dieu n’habite pas la Havane” de Yasmina Khadra, et bien d’autres encore ». Bibliothèque pour tous des Lônes : 97 rue de la montée du Font Vert à côté de l’école primaire des Lônes (derrière l’office du tourisme). Horaires : Le lundi et le vendredi de 15h30 à 18 h et le mercredi, jeudi et samedi de 9 h 30 à 11 h 30. Inscription : 10 euros pour l’année et 1 euro par livre. Fonctionnement : Les livres récents (moins d’un an) sont empruntables pendant 15 jours et tous les autres pendant un mois.
Le conseil municipal s’est réuni lundi soir pour examiner une vingtaine de points inscrits à l’ordre du jour. On retiendra notamment la modification de certaines délibérations relatives à la composition des commissions municipales, et ce en raison du retrait de Mme Levy (groupe MVTE).
La propriété Fliche Bergis aux enchères
Les élus ont par ailleurs donné leur accord pour la signature de conventions concernant le fonctionnement du restaurant scolaire. Côté finances, la majorité a voté, entre autres, la hausse des tarifs de location des gîtes de l’Ermitage, avant d’entamer le point sur les contentieux et les affaires en cours. Parmi elles, le devenir de la propriété Fliche Bergis (à Pin Rolland), mise aux enchères récemment pour la modique somme de 200 000 € : la municipalité bénéficie d’un délai de quelques jours encore pour faire une proposition. Dans la foulée, le maire a fait part de la clôture du contentieux ouvert par un riverain subissant les nuisances sonores du skatepark de la Coudoulière. Ce riverain avait fait condamner la commune à lui verser la somme de 10 000 € en réparation du préjudice subi. Au final, le maire a annoncé que le tribunal administratif de Toulon avait inversé la décision, condamnant le riverain “aux dépens”, à verser la somme de 2 000 € à la commune. «Je pense que ce brave homme a été instrumentalisé », estime au passage Gilles Vincent. «Y a-t-il un recours encore possible ? », demande M. Coiffer. «Ilyatoujours la possibilité d’un recours, mais vous pensez vraiment embarquer ce monsieur sur ce terrain-là…» ,rétorque le maire.
« Je veux faire comprendre la maltraitance sonore »
Le riverain en question, âgé de 80 ans, nous a d’ailleurs confirmé qu’il ne comptait pas en rester là, affirmant aussi n’être lié, à ce jour, à aucun groupe politique ou associatif. «Ça va encore me coûter de l’argent, mais je veux faire comprendre la maltraitance sonore que nous avons subie avec mon épouse durant tout ce temps, avant que le module ne soit démonté », affirme-t-il. 1. Le skate-park a finalement dû être démonté, non pas en raison de nuisances qu’il engendrerait, mais en raison d’un problème de non-conformité avec le plan d’urbanisme.