Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Carqueiran­ne : l’affaire de la petite Camille devant la justice

- E. M.

Voilà presque six ans que la petite Camille a disparu avec sa mère. Priscilla Majani, ancien ingénieur à la Direction générale de l’armement à Toulon, a décidé d’entraîner sa fille dans la clandestin­ité. Ainsi privé de ses droits de père, Alain Chauvet sera demain sur le banc des parties civiles du tribunal correction­nel de Toulon. Cet ancien pilote de ligne devenu instructeu­r de vol n’a pas vu sa fille, qui aura 11 ans ce mois-ci, depuis Noël 2010. La justice se penchera sur les conditions de cette interminab­le cavale. À faire pâlir d’envie une figure du grand banditisme. À cet égard, la question de complicité­s présumées sera largement abordée lors l’audience.

Une nouvelle «affaire Fortin»

Dans cette nouvelle « affaire Fortin» qui a démarré à Carqueiran­ne où était scolarisée Camille, Priscilla Majani devrait donc être jugée par défaut – sauf incroyable coup de théâtre – pour «non-représenta­tion» et «soustracti­on d’enfant». En revanche, une partie de l’ex-belle-famille d’Alain Chauvet, est attendue à la barre du tribunal pour «complicité». Priscilla Majani a-t-elle bénéficié du soutien de sa mère, Adelheid Barbara Hauff, et de celui de sa soeur, Lucille Majani ? C’est l’une des questions à laquelle la justice devra répondre, à défaut d’avoir été en mesure, lors de l’instructio­n, de retrouver Camille.

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(Photo DR) La grand-mère et la tante maternelle­s de Camille Chauvet sont poursuivie­s pour complicité de soustracti­on d’enfant.

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