Quand Monaco rêvait de récupérer La Calypso
Il s’en est fallu de peu que La Calypso finisse sa vie sur le Rocher. Début , des discussions sont engagées entre l’Équipe Cousteau, l’association présidée par Francine Cousteau, et la Fondation Prince Albert II. Le souverain espère acquérir le navire amiral du commandant Cousteau, qui croupit depuis des années dans un chantier naval de Concarneau (Finistère), mais aussi l’héritage scientifique du Commandant, composé de films, de photos, de livres, de documents de travail… Vingt ans après que le navire d’exploration océanographique a coulé dans le port de Singapour, après une collision accidentelle avec une barge, Monaco se présente alors comme un sauveur potentiel. Racheter La Calypso en ruine, certes, mais pour quoi faire ? La Fondation a deux idées : la restaurer à l’identique pour lui permettre de naviguer à nouveau ; la transformer en musée. Le projet princier tombera à l’eau. Début janvier , Francine Cousteau vire de bord et écarte l’hypothèse monégasque. La Calypso sera transportée jusqu’en Turquie, en avril, pour y être rénovée dans un chantier naval familial (Aykin). C’est Patrice Quesnel, ancien skipper de la Coupe de l’America, qui coordonne les travaux. Ils n’en sont aujourd’hui qu’à leur phase préparatoire. Le chantier s’annonce long et complexe : il ne reste du bateau du commandant Cousteau que le squelette en bois et la quille…