Var-Matin (La Seyne / Sanary)

JOURNÉE, PARIS - NICE, À  H) « Être là, c’est déjà un exploit »

Arrivé cet été de Wolfsbourg, Dante a conquis tout le monde sur la Côte. Le colosse se confie

- Entretien réalisé par William HUMBERSET, Romain LARONCHE et Vincent MENICHINI Photos : Frantz BOUTON et AFP

Une heure de bonheur. A partager ses souvenirs, son vécu, son sourire et sa joie de vivre. Avant le choc face au Paris Saint-Germain, Dante a fait un crochet par NiceMatin pour un entretien passionnan­t. Serein, il a eu réponse à tout et l’a fait avec classe. En misant sur Dante, le Gym a enrôlé un grand défenseur. Un immense bonhomme. Vainqueur de la Ligue des champions en  avec le Bayern Munich, le défenseur brésilien a encore faim. Avec Nice, il voit loin. Vise haut. Mais il invite ses partenaire­s à garder la tête froide. Dante est un guide qu’on écoute. À  ans, il n’a jamais été aussi épanoui. Parce qu’il a retrouvé Lucien Favre. Parce qu’il trouve aussi à la Côte des airs de chez lui. club reste sur une bonne saison et s’inscrit dans la continuité. Les joueurs qui étaient déjà là ont voulu montrer qu’ils étaient encore performant­s. Lucien Favre est arrivé avec sa philosophi­e. Enfin, quand des joueurs comme Balotelli, Belhanda ou Cyprien, qui a beaucoup de talent, débarquent, ça apporte un plus. Lors de chaque entraîneme­nt, ça bosse, ça progresse. Malgré les bons résultats, il y a toujours une remise en cause. Tout le monde garde les pieds sur terre. L’humilité est un élément essentiel de notre réussite. monde. Les anciens ont donc un rôle capital. C’est aussi ça qui m’a plu dans ce projet. Il y a du talent dans ce groupe, mais tout le monde est à l’écoute. C’est un magnifique challenge.

On vous sent très épanoui à Nice…

Je vis chaque jour comme si c’était le dernier. Sportiveme­nt, je me suis toujours accompli, mais je vous avoue qu’ici j’ai tout. Il fait beau, il y a la mer. Je viens de Salvador de Bahia. Quand je suis parti de chez moi, j’ai toujours demandé à Dieu de retrouver une ville qui ressemble à la mienne. J’ai trouvé cela à Nice. Les gens sont souriants, ont la joie de vivre. Tout ça me donne de l’énergie, me procure du bonheur. Quand je me lève et que je vois ce soleil qui entre chez moi, je dis merci. En Allemagne, je n’étais pas en t-shirt au mois de décembre !

Lucien Favre, c’est votre bon Dieu ?

(sourires) .Ildonnede l’importance à tout le monde. Il parle de la même façon à Boscagli qu’à moi. Je pense même qu’il lui parle davantage. Il veut toujours faire progresser ses joueurs. Même quand tu ne joues pas trop, il ne te lâche pas. Il a également une façon très précise de démontrer ce qu’il recherche sur le terrain. Quand vous le voyez faire avec un ballon, vous sentez qu’il aime le football et que c’était un technicien. Il a une vraie finesse.

Pensez-vous à une reconversi­on après votre carrière ?

J’ai envie de rester dans le foot, de pouvoir aider les jeunes. Mon vécu pourrait les aider, ça me ferait très plaisir.

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