Jean Michel : « Je déplore la décision de l’État »
Le maire Jean Michel a tenu à marquer sa position par ce message lu en séance : « Malgré l’avis défavorable du conseil municipal par une délibération en date du novembre , le préfet a autorisé le projet. (...) Au-delà de la simple communication de cette information, et parce que j’entends de-ci de-là dire des choses totalement infondées, je vous fais part de mon action concernant ce projet, au travers de faits vérifiables par tous, et ma position à propos de l’arrêté préfectoral d’autorisation. Je tiens à préciser très clairement que je déplore profondément cette décision de l’État. Je rappelle qu’à ma demande, le conseil de Signes a donné à l’unanimité un avis défavorable au projet d’exploitation des centrales d’enrobage. À ma demande, l’agglomération Sud Sainte-Baume a également donné un avis défavorable. J’ai travaillé de concert avec le syndicat de préfiguration du Parc naturel de la Ste-Baume sur l’argumentation défavorable qui a été déposée au commissaire-enquêteur. D’autres communes voisines du site m’ont épaulé en présentant des délibérations défavorables au projet. Grâce à nos actions conjuguées, nous avons convaincu le commissaire-enquêteur de la justesse de notre position car il a rendu, au terme de cette enquête publique, un avis négatif. Malgré tout cela, le préfet du Var a délivré ce fameux arrêté qui est de sa compétence seule, le reste n’étant que des avis. Voilà ce que nous pesons devant l’État et la raison d’État ! Que faire à présent ? Il n’est pas souhaitable, en cette période de restrictions drastiques des dotations de l’État aux collectivités locales, que notre commune s’oppose frontalement au préfet ; les conséquences induites, directes et indirectes pourraient être désastreuses. Je m’engage à prendre part, à titre personnel, au collectif qui pourrait être créé et j’invite tous les élus de la majorité comme des minorités, à en faire de même. Je serai aux côtés du collectif. Voilà j’ai dit ce que j’avais à dire, sans rien à rajouter et sans rien à retirer et je n’y reviendrai plus ».