No/Id* offre une vitrine aux idées des créateurs
L’organisateur d’événements toulonnais No/Id* poursuit son objectif de rapprocher artisans et artistes de leur public. Le dernier marché en date a battu son record d’audience
Plus inspirant que jamais ! L’organisateur d’événements No/Id* (prononcez no idea) vient de réaliser une jolie performance avec le WoW, un marché qui réunit, deux fois par an, des créateurs de la région. Une édition de printemps et une spéciale Noël offrent une vitrine à une soixantaine d’artisans du Var et d’autres départements, sous un petit chapiteau à Hyères. La dernière édition a rassemblé quelque 3700 visiteurs (contre environ 3000 habituellement) et valu des retours positifs de la part des exposants.
La notoriété
Explications ? « Je ne sais pas exactement à quoi cette hausse est due » se questionne Mathieu Priol, membre fondateur de l’association. « C’est probablement une concordance de facteurs. La notoriété du marché notamment. La proximité du Salon des envies créatives, qui se tient en même temps à l’espace 3000, doit probablement nous amener du monde. Leur entrée est payante. La nôtre gratuite. » Le choix des exposants, triés sur le volet, a largement contribué à l’attractivité du WoW. L’inspiration est une composante importante de l’ADN du salon. Avec près de 150 demandes de participation pour chaque événement et seulement 60 places, Mathieu Priol et son équipe n’ont que l’embarras du choix. C’est ce qui fait la qualité du marché. « Il y a beaucoup de marchés dans le département. Malheureusement on sollicite souvent des gens de l’extérieur alors qu’il y a des talents dans le Var qui n’ont pas de lucarne. Il n’y a pas que des Varois au WoW, mais si nous avons un coup de coeur pour des artisans du coin, on retient leur dossier. Notre rôle, c’est de favoriser l’émergence des artistes et artisans d’ici, de les rendre visibles. On a beau avoir tout le talent du monde, sans contact avec le public, sans visibilité, il n’y a pas de développement possible. L’avantage sur les marchés, c’est le contact, et le retour immédiat. Ça permet aux artistes et artisans de se positionner, de voir s’ils sont dans le bon filon, de corriger ce qui ne va pas. » Créé en 1997, le concept est resté sur un modèle économique associatif pour contenir ses coûts.
Le choix du modèle associatif
« Si on était passé sous statut privé, on n’aurait pas pu rester sur les mêmes tarifs. Les exposants auraient dû payer davantage. On n’aurait, du coup, pas la même attractivité auprès des gens qui démarrent. On fermerait la porte à de nombreux talents. On ne le souhaite pas. Le but n’est pas d’être rentable. On essaie d’être actif et réactif même si c’est de plus en plus compliqué et