La permanence du FN (toujours) sous tension
« On est chez nous ! » C’est sur ce cri scandé par une trentaine de militants seynois du Front national massés sur le rond-point Kennedy, non loin de la permanence de l’avenue Frédéric-Mistral, que Frédéric Boccaletti, secrétaire général varois du parti de Marine Le Pen, a fait son entrée dans le local, hier soir à 18 h 30, pour animer la réunion politique hebdomadaire. Il était protégé par son service d’ordre et des policiers présents dans une voiture garée à proximité. Comme lundi dernier (Voir Var-matin du 6 décembre), les militants seynois protestaient « pacifiquement » contre l’interdiction d’accès qui leur a été signifiée par le secrétaire général depuis plus d’un mois, après un incident lors duquel Frédéric Boccaletti s’est dit victime d’une gifle. Aux côtés de Virginie Sanchez et d’Alain Baldacchino, suspendus à titre conservatoire, on notait la présence de Danielle Tarditi, élue seynoise qui a reçu hier sa lettre de suspension après sa prise de parole lors du dernier conseil municipal (Var-matin du 9 décembre). «Une quinzaine de suspensions avec exclusion immédiate sont prêtes à l’envoi ,asouligné Frédéric Boccaletti. Des cas sur lesquels la commission de discipline statuera dans quelques mois ». Le secrétaire général, pour qui « ces comportements scandaleux et cette manifestation illégale ne doivent pas occulter ses priorités : se mettre en ordre de bataille pour les prochaines élections législative et présidentielle ».