Une journée en campagne
MACRON HURLE, VALLS TONTONNE
« Je veux incarner une belle force tranquille, ça vous rappellera quelque chose… » Manuel Valls a pris, hier, un malin plaisir à reprendre à son compte le slogan présidentiel à succès concocté par Jacques Séguéla pour François Mitterrand, en . Une façon pour l’ancien Premier ministre de se gausser, sans le citer, d’Emmanuel Macron. Samedi soir à Paris, ce dernier avait conclu son discours en hurlant littéralement. « On ne s’improvise pas candidat à la présidence de la République », a par ailleurs déclaré Manuel Valls à Narbonne, une flèche cette fois destinée à Vincent Peillon, candidat à la primaire de La Belle Alliance populaire depuis dimanche soir.
HIDALGO EN PINCE POUR PEILLON
Vincent Peillon a justement effectué hier son premier déplacement de candidat à la primaire de la gauche dans le nouveau centre d’hébergement du XVIe arrondissement de la capitale. Un choix ciblé, puisqu’Anne Hidalgo, maire PS de Paris, lui a officiellement apporté son soutien, après l’avoir vivement engagé en coulisses à se présenter. « J’ai trouvé Benoît Hamon très très bon dans son émission sur France jeudi soir, mais je pense qu’il nous manquait cette ligne sociale-démocrate que Vincent Peillon incarne », a souligné Anne Hidalgo.
PAPY GÂTEAU
« Je pense que Marion Maréchal-Le Pen est beaucoup plus légitime comme porte-parole du Front national que Florian Philippot. » Dans la guéguerre qui agite depuis quelques jours le FN, Jean-Marie Le Pen a choisi son camp. Sans surprise, celui de sa petite-fille.
LA PROMESSE DE PÉCRESSE
« Si François Fillon devait me proposer d’entrer au gouvernement, je dirais non. » La déclaration est de Valérie Pécresse, hier dans Le Parisien. La présidente de l’Ile-de-France dit vouloir se consacrer en priorité aux chantiers lancés dans sa Région. Ça tombe bien. Depuis qu’elle lui a préféré Alain Juppé à la primaire, François Fillon voue semble-t-il une rancune tenace à son ancienne lieutenante.