L’inextricable problème du logement
Classée en situation de carence depuis par le préfet à cause du manque de logements locatifs sociaux (LLS), municipalité tente pourtant de faire face. Les actuellement disponibles ne représentent que % du nombre total d’habitations, bien loin des % demandés. Si nouveaux LLS vont être livrés prochainement à la Farigoule, et si quatre permis viennent d’être accordés pour un total de (le plus important programme se situerait au Défends, mais un recours vient d’être déposé par une vingtaine de voisins), les contraintes sont telles qu’il paraît impossible d’atteindre le nombre demandé: . « A moins de construire des tours ? » s’interrogeait le maire, mardi soir en séance. Car, à part quelques « petits » emplacements réservés inscrits au PLU qui permettraient d’en construire quelques autres ici et là - tout au plus - la réalité est que les terrains sont rares. Durant l’élaboration du PLU, la Ville a même proposé à l’Etat de rendre constructible un terrain agricole non cultivé de ha pour répondre, un peu plus, aux obligations qu’il impose à la commune.
« Sur les % de terres agricoles et naturelles qui composent La Cadière, ça ne représenterait vraiment pas grand-chose, a expliqué René Jourdan. Mais l’Etat a refusé. » Ce qui n’empêchera pourtant pas ce dernier d’appliquer des pénalités à la commune... Autre incohérence : qui dit nouveaux logements dit nouveaux habitants, et par conséquent besoin d’équipements supplémentaires, de réseaux, etc. C’est, donc, du foncier supplémentaire à trouver… alors qu’il en manque déjà cruellement. Pour autant, le maire est conscient du besoin de logements sociaux, ne serait-ce que « pour donner la possibilité à de jeunes Cadiérens de rester ici, vu le prix élevé de l’immobilier. » Peut-être qu’un jour l’Etat prendra en considération les particularités des communes avant de fixer d’impossibles quotas. «Peut-être un jour nous accorderons-nous une dérogation au vu des particularités et des contraintes (Pprif, forte activité agricole...) de notre commune, espère le maire. En attendant, en plus des baisses de dotation, on doit composer avec cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. »