Manuel Valls: la gifle se paye cash
Le jeune homme de 19 ans qui a giflé Manuel Valls, mardi, à Lamballe (Côtes-d’Armor), a été condamné à 105 heures de travail d’intérêt général et à trois mois de prison avec sursis, hier, par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.
Reconnaissance de culpabilité
Il reconnaît évidemment les faits, puisqu’il a été jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) après 24 heures de garde à vue à la brigade de gendarmerie de Lamballe. Il est poursuivi pour violences volontaires sans incapacité de travail préméditées, a précisé Bertrand Leclerc à Reuters. Manuel Valls, qui avait porté plainte, a réclamé et obtenu un euro symbolique. La Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), plaider-coupable à la française, permet d’éviter un procès. Elle est proposée par le procureur, qui suggère une peine que l’auteur des faits peut accepter ou refuser. Si la CRPC est refusée, le procureur doit alors saisir le tribunal pour un procès classique. Si en revanche elle est acceptée, il saisit le président du tribunal pour que la peine soit homologuée lors d’une audience publique. Le jeune homme a légèrement giflé, ce mardi, l’expremier ministre Manuel Valls alors qu’il était en déplacement à Lamballe, dans les Côtes d’Armor, dans le cadre de sa campagne pour la primaire de la gauche en vue de l’élection présidentielle. L’ex-chef de gouvernement a assuré qu’il continuerait d’aller au contact des Français et qu’il ne se laisserait pas « impressionner » par cet incident.