Une journée en campagne

RASSEMBLER AVEC MACRON ?

Soutien d’Emmanuel Macron, le maire PS de Lyon Gérard Collomb n’ira pas voter à la primaire à gauche dimanche prochain, constatant que les candidats ne« sont d’accord à peu près sur rien, donc on ne voit pas comment demain ils pourraient gouverner ensemble ». Lui fait plutôt le pari que le vainqueur de la primaire sera obligé de se retirer pour soutenir... Emmanuel Macron. Un pari risqué, puisque l’ancien ministre de l’Économie est également comptable du bilan de François Hollande, et même carrément improbable : on voit mal en effet comment Manuel Valls ou Arnaud Montebourg pourraient appeler à voter pour quelqu’un qui s’est autoproclamé candidat, alors qu’eux sont passés par l’épreuve des urnes !

HAMON, FUTUR FILLON OU NOUVEAU COPÉ ?

Il en rêve, Benoît Hamon. L’ancien ministre éphémère de l’Education est donné deuxième devant Arnaud Montebourg selon un sondage BVA ( % contre  %) au premier tour de la primaire de gauche. Commentaire de Benoît Hamon dans Paris Match :« A  heures je saurai : soit je fais une Copé et je finis à , %, soit je fais une Fillon... »

NOUVEAU SOUTIEN POUR FILLON

PDG d’Axa pendant  ans, le très libéral Henri de Castries a officialisé son engagement auprès de François Fillon, voyant en lui le seul homme « capable d’apporter une réponse cohérente aux problèmes du pays ». Certains le voient même à Matignon : un choix peu probable puisque le Premier ministre est aussi chef de la majorité. Or Henri de Castries ne sera pas député en juin prochain, sauf énorme suprise. Il n’empêche: cette nouvelle prise de guerre n’est pas forcément bon signe, alors que François Fillon est attaqué sur l’aspect trop « libéral » de son programme...