Raid US en Libye : djihadistes tués
Les Etats-Unis ont montré leur détermination à éliminer toute présence du groupe Etat islamique en Libye en menant des frappes aériennes meurtrières mercredi soir près de Syrte (nord), d’où les djihadistes avaient été chassés en décembre. Alors que le président Obama s’apprête, aujourd’hui, à passer le relais à Donald Trump, les avions américains ont éliminé « plus de 80 djihadistes », a indiqué le secrétaire à la Défense américain Ashton Carter.
Projet d’attentats en Europe ?
Environ une centaine de bombes guidées au laser de 226 kilos ont été larguées par deux avions furtifs B-2 américains venus directement des Etats-Unis, sur deux camps de djihadistes situés à environ 45 km au sud-ouest de Syrte. Les bombardements sont «un exemple clair de notre engagement pérenne à détruire le cancer Etat islamique, pas seulement en Irak et Syrie mais partout où il apparaît », a déclaré le chef du Pentagone sortant dans une courte intervention devant la presse. Il y avait parmi les djihadistes tués
Brésil : une prison tenue par des gangs hors contrôle
La prison d’Alcaçuz dans le nord-est du Brésil, théâtre, hier, de nouveaux et violents affrontements entre détenus issus de gangs rivaux, échappait à tout contrôle des autorités malgré le transfert de prisonniers pour tenter d’éviter un nouveau bain de sang. Signe de cette situation critique, Robinson Faria, le gouverneur de l’Etat de Rio Grande do Norte, où se trouve cet établissement dans lequel prisonniers ont été massacrés le week-end dernier, a fait appel à l’armée pour reprendre le dessus. « des gens qui étaient en train de planifier activement des opérations en Europe et ont pu être liés à des attaques qui ont eu lieu en Europe », a précisé M. Carter, sans donner plus de détails. Le président-élu Donald Trump n’a pas indiqué quelles étaient ses intentions sur le dossier libyen, mais il a fait part de son intention d’accélérer la campagne contre le groupe Etat islamique.
Theresa May tente de rassurer l’élite économique à Davos
La Première ministre britannique Theresa May a tenté, hier, de rassurer l’élite économique mondiale à Davos, affirmant que son pays resterait « ouvert aux entreprises et au talent », deux jours après avoir officialisé sa ligne dure avec Bruxelles sur le Brexit et sur fond de menaces de pertes d’emplois à Londres. « Les entreprises, grandes ou petites, constituent l’épine dorsale de nos économies. C’est pourquoi le RoyaumeUni est, et sera toujours, un pays ouvert aux affaires [...]. Ouvert à ceux qui veulent acheter nos biens et nos services. Et ouvert au talent et aux opportunités », a déclaré Theresa May.