Heinonen en mode viking
Fréjus peut avoir des regrets
Victorieuses à Cannes sets à (-, -, -, -, -), les Maximoises ont enregistré ce week-end un neuvième succès sur onze rencontres. Derrière les intouchables Istréennes, le SMVB partage à ce jour la deuxième place au classement de Nationale féminine avec Grenoble. Les deux formations comptent huit points d’avance sur le quatrième (Seyssins). Et elles se rencontreront lors de la prochaine journée, programmée dimanche. Les Varoises auront l’avantage d’accueillir les Iséroises chez elles (match à heures). Si la saison est loin d’être terminée, l’objectif fixé au départ, celui de finir sur la « boîte », devrait être tenu, quel que soit le résultat contre Grenoble. Une belle satisfaction pour le club de l’est-Var, qui prône avant tout la formation. Classées septièmes la saison dernière en tant que promues à ce niveau, les Maximoises confirment donc leur talent cette année. « Il y a une réelle progression, l’objectif est désormais de terminer à la deuxième place et de faire preuve de constance jusqu’à la fin du championnat », conclut le coach du SMVB, Clément Robeau. Malgré une défaite sèche en trois sets (29-27, 25-22, 27-25), Fréjus n’est pas passé loin de la victoire face au leader Avignon. Trois manches très serrées où les balles de set se sont succédé d’une équipe à l’autre. Face à une formation du Vaucluse qui ne compte qu’une défaite en douze matchs d’Élite masculine, les Varois sont passés près de l’exploit. Problème : ils n’ont pas su concrétiser leurs nombreuses occasions.
Des play-offs à valider
Dès le premier set, le ton était donné avec un chassé-croisé incessant. Fréjus s’octroyait bien trois balles de set, mais Avignon, plein d’expérience, les effaçait et empochait la manche en 37 minutes ! Le deuxième set était lui aussi particulièrement indécis avec des égalités À ans, Esa Heinonen effectue sa douzième saison à SainteMaxime (Nationale masculine). Ancien international finlandais chez les juniors, celui que l’on surnomme affectueusement « le Viking » est un modèle d’exemplarité pour l’ensemble de ses coéquipiers. Son entraîneur Maxime Dornier apprécie notamment son état d’esprit. « Il ne fait jamais la gueule, reconnaît-il. Et sur le terrain, je peux le faire évoluer à tous les postes, hormis celui de passeur, et ce, même si certains ne l’enchantent pas. » successives jusqu’à 20-20. Mais les Avignonnais serraient alors le jeu pour l’emporter 25 à 22. Dans la troisième manche, les visiteurs connaissaient un passage à vide. Fréjus menait même 14 à 7, avant de se faire remonter de façon incompréhensive. Après une nouvelle égalité à 23-23, les Varois effaçaient deux balles de match mais devaient s’incliner sur la troisième (27-25). Fréjus pourra regretter toutes ces occasions manquées mais va devoir se tourner vers la fin du championnat. À deux journées du terme de la saison régulière, Fréjus n’est pas encore assuré de participer aux play-offs. En cas de bon résultat à Amiens le 4 février, la qualification serait quasiment assurée. En cas de défaite, les Varois devront battre impérativement Bellaing le 11 février à domicile. Esa Heinonen fait partie de ce que l’on appelle l’ancienne génération. « Ce n’est aucunement péjoratif, Esa est toujours présent aux entraînements, il fait ses cent pompes et son gainage à la fin de chaque séance », précise un Maxime Dornier qui peut compter sur son Viking aux quatre coins du terrain... Ou presque ! Avant-derniers au classement, les Maximois auront encore besoin de lui dimanche contre Orange.