Et aussi…
■ Nés sous X Le CDE pilote aussi une mission d’accueil des enfants nés sous X. Il les met en relation avec la famille adoptante. Une procédure qui concerne moins de dix enfants par an.
■ Une résidence mère-enfant Au sein du CDE, la résidence accueille une résidence de onze studios destinés à des mères, mineures ou majeures, enceinte ou accompagnée d’enfant de moins de trois ans, pour les aider à prendre en charge leur enfant pour éviter un placement. ■ À l’école aussi Les enfants du CDE sont scolarisés dans les établissements du Pradet, de Carqueiranne et de La Garde, mais sont séparés pour ne pas être stigmatisés et bénéficient d’une veille permanente pour être mis à l’abri d’éventuelles tentatives de rapt de la part des parents.
■ L’article 375 du code civil Les problématiques familiales à l’origine du placement sont souvent complexes et enchevêtrées concède le CDE qui précise que le code civil prévoit que la mesure d’assistance éducative intervient « lorsque les parents présentent des difficultés relationnelles et éducatives graves, sévères et chroniques, affectant durablement leurs compétences dans l’exercice de leur responsabilité parentale ».
■ En danger ou maltraités La loi encadre les placements pour les enfants en danger et distingue différents profils. Elle définit l’enfant maltraité comme celui qui est victime de violences physiques et/ou psychologiques, d’abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique. L’enfant « en risque » est celui qui connaît des conditions d’existence qui risquent de mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, mais qui n’est pas pour autant maltraité. L’enfance en danger regroupe l’ensemble des enfants maltraités et des enfants en risque.