Bis repetita
Entre un voyage éreintant, la mise au repos de cadres et un adversaire redoutable, le déplacement en Pologne pourrait avoir l’air de déjà vu...
Les périples se poursuivent pour St-Raphaël. Après Bakou, les Varoises sont aujourd’hui à Dabrowa Gornicza, en Pologne, pour disputer leur avant-dernier match de Ligue des Champions. Et comme lors du précédent déplacement, dans le Caucase, Irène Gomiero et ses coéquipières ont effectué une expédition avant d’arriver à destination. Après un départ de Nice mardi, elles ont enchaîné deux vols, jusqu’à Munich, puis en direction de Cracovie, avant de prendre un bus en destination de Dabrowa Gornicza, ville minière de 130 000 habitants située non loin de Katowice dans le sud du pays. Ouf ! Un très long voyage qui n’est pas propice à la performance pour une équipe qui jongle entre tous les tableaux. « Le plus gros problème, c’est le déplacement, concède Bregoli. Cela implique de la fatigue, du stress et l’on perd en plus de ça deux entraînements ». Conséquence : le coach va être obligé de faire des choix face à un adversaire contre qui le SRVVB s’était incliné (1-3) à l’aller.
Cadres ménagées
« La vitesse de jeu sera très élevée ajoute l’entraîneur. On aborde ce match pour le gagner et on luttera jusqu’au bout. Mais il y a une condition physique à garder et l’on économisera certaines joueuses.» La Belge Vindevoghel ne fera pas le déplacement afin d’apporter sa fraîcheur ce weekend en championnat. Les autres cadres sont en revanche du voyage - en raison de formalités administratives - mais devraient être peu utilisées. Alors que le club ne joue plus rien en coupe d’Europe, la priorité est ailleurs comme l’explique Bregoli. «Les filles sont fatiguées et il va falloir gérer cela car il y a le match contre Paris samedi. C’est vrai que je pense plus à cette rencontre de Ligue A, mais on va tout de même essayer de se servir de cette opposition en Pologne pour améliorer des choses». À Bakou, St-Raphaël s’était incliné (0-3). Une victoire à Dabrowa Gornicza aurait donc tout l’air d’un improbable exploit.