ÉTAPE) A Greipel le dernier sprint
Les sprinteurs se sont offert un dernier match, hier, à Bourg-de-Péage, dans la cinquième étape de Paris-Nice qui a tourné à l’avantage de l’Allemand André Greipel avant les trois dernières journées décisives de la Course au soleil. Au lendemain de la prise de pouvoir de Julian Alaphilippe (24 ans), le plus fort dans le contre-la-montre du Mont Brouilly, les plus rapides du peloton se sont expliqués dans un sprint en légère montée, de l’ordre de 3-4 %. Pour le profit de Greipel qui a su patienter dans le sillage du Français Arnaud Démare pour produire son effort. « J’ai attendu le plus longtemps possible », a déclaré Greipel qui s’est dégagé en force dans les 50 derniers mètres pour s’imposer nettement à Démare et au Néerlandais Dylan Groenewegen, sur la même ligne. Derrière ce trio, l’Australien Michael Matthews a pris la quatrième place devant l’Allemand John Degenkolb. Tous deux ont pris rang en vue de Milan-Sanremo, la première grande classique de la saison que Démare, vainqueur l’an passé, a préparé aussi dans les meilleures conditions. Matthews, qui débute sa saison dans Paris-Nice, s’est amélioré au fil des jours. Jusqu’à signer une performance de haut vol, pour un routier-sprinteur, dans le contre-la-montre du Mont Brouilly (7e) malgré une chute dans la montée et un problème mécanique. Cette étape de 199,5 km, animée par une échappée de six coureurs (Domont, Berhane, Périchon, Calmejane, Zurlo, Di Grégorio), s’est avérée sans conséquence sur le classement général, malgré la crevaison du deuxième, le Français Tony Gallopin, dans la dernière heure de course.
Tirreno-Adriatico : Thomas en solitaire Le Britannique Geraint Thomas (Sky) s’est offert la 2e étape du Tirreno-Adriatico, s’échappant en solitaire à 5 km de l’arrivée, hier. Tom Dumoulin et Peter Sagan ont complété le podium. Le maillot bleu de leader est allé sur les épaules du Belge Greg Van Avermaet (BMC). Pour la troisième fois, Paris-Nice arrive à Fayence. Sur le profil, l’étape du jour n’est pas forcément la plus effrayante. Pourtant, lors de ses deux passages, elle a toujours été décisive. Celui qui s’est imposé dans la cité du haut-Var a ensuite remporté l’épreuve. En , Carlos Betancur avait fait coup double en remportant l’étape devant Rui Costa et en prenant le maillot de leader à Geraint Thomas. Deux jours après, le Colombien levait les bras à Nice. Mais c’est en que Paris-Nice a connu son arrivée la plus spectaculaire. Alberto Contador est leader de l’épreuve au matin de la course à Manosque. La veille, “El Pistolero” avait massacré tous ses adversaires dans la montagne de Lure. Le vainqueur du Tour , auteur d’un doublé Giro-Vuelta en , paraît intouchable. Pourtant, le maillot jaune s’effondre littéralement dans les ultimes , km. Victime d’une fringale, l’Espagnol passe la ligne d’arrivée en positions et lâche ’’’ à Luis-Leon Sanchez, le vainqueur du jour. Le lendemain, Sanchez tient bon et remporte Paris-Nice. Jamais deux sans trois aujourd’hui ? Itinéraire horaire : départ d’Aubagne (11h45), col de l’Espigoulier (12h14), Plan-d’Aups-Ste-Baume (12h30), Barjols (13h32), Sillans-La-Cascade (13h57),Villecroze (14h16), Flayosc (14h27), Draguignan (14h30), côte des Tuilières (14h44), Seillans (15h19), col de Bourigaille (16h10), Callian (16h27), Fayence (16h38).
Luis Leon Sanchez (2009)
Carlos Betancur (2014)