Thomas Monin, vecteur de nouveaux regards au Fort Napoléon, à La Seyne
En accueillant les installations de sculptures monumentales conçues par Thomas Monin dans la cour carrée du Fort Napoléon, Eric Marro, adjoint chargé de la culture, souhaite offrir aux Seynois, mais surtout aux habitants de l’agglomération TPM, une vision nouvelle des expositions de l’art contemporain. L’ambitieux projet, qui se déclinera sur trois années, aura pour but de développer, autour d’un artiste choisi, des activités culturelles multiples en associant les lieux comme le Fort Napoléon, les bibliothèques, les centres sociaux, l’école des BeauxArts, la maison du patrimoine ou les espaces publics pour s’ouvrir à tous, depuis les écoliers jusqu’aux seniors. Cette initiative est soutenue par l’Education nationale et la Drac, avec la participation du Museum d’histoire naturelle du Var. Pour ces premiers pas, le programme, qui a débuté jeudi pour se clôre le avril, regorge de centres d’intérêts peuplés de conférences, de découvertes, de visites commentées et de rencontres musicales, littéraires ou nocturnes. C’est autour du loup, du hibou et de la baleine, dont les structures deviennent luminescentes la nuit, qu’il sera intéressant de découvrir les talents de Thomas Monin, depuis ses minutieux dessins à la plume jusqu’à ses géantes créations, en passant par les surprenantes naturalisations qui participent au thème de la protection des êtres vivants de par le monde. Thomas Monin, lauréat de ce premier appel à projet lancé par la ville, ne cache pas son combat d’artiste pour les abeilles, les loups, les girafes, les insectes et même les baleines. Sous le titre « Retrouvailles », cette rencontre contemporaine avec l’art, qui parle au coeur, mérite votre regard.