‘‘Eduquer à la liberté’’ : elles auraient mérité mieux
Pour cette troisième édition des journées de la femme organisée par la ville, un vaste programme de débats, de conférences et d’exposition avait été concocté pour les Seynoises, sur le thème ‘‘Eduquer à la liberté’’. Malgré un gros travail de préparation conduit par Bouchra Réano, conseillère municipale déléguée, et son équipe, le manque de participants s’est avéré frustrant. Après l’ouverture de l’exposition ‘‘Des graines germeront sous nos pas’’, des ateliers-débats et des approches artistiques qui ont précédé des rencontres à la médiathèque Andrée Chedid comme dans le centre social Nelson-Mandéla, une présentation des huit marraines de ces journées s’est déroulée en la salle du conseil municipal, hier. C’est ainsi que Jeanine Fenassile, Noémie Woodward, Nathalie Crowel, Rabah Bouha, Estelle Gaudry, Alexandra Cismondi, Martine Ambard et Aminata Ballo ont pu parler de leurs engagements, de leur parcours et de leur vécu de femme porté par un altruisme reconnu. Une conférence-débat intitulée ‘‘Femmes d’ici ou d’ailleurs, même combat’’ a clos ces journées en présence du maire Marc Vuillemot Présentées par Bouchra Réano, et sous l’égide d’Aïcha Ech-Chenna, les huit marraines de ces journées ont parlé de leur parcours de femme.
et sous la présidence d’Aïcha Ech-Chenna, militante des droits des femmes au Maroc, fondatrice en 1985 d’une association se préoccupant des mères célibataires et de leurs enfants, souvent rejetés par les familles. Par son combat, elle a réussi à faire légaliser le droit à l’avortement dans son pays, malgré d’énormes réticences. L’association ‘‘Solidarité féminine’’ a reçu de nombreuses marques de reconnaissance internationales, avec des récompenses prestigieuses, tandis que sa fondatrice a reçu la Légion d’honneur en France. Honorant de sa présence
les deux dernières conférences, Aïcha Ech-Chenna s’est montrée satisfaite de l’accueil reçu à La Seyne et
des amicaux contacts avec les organisatrices. Alors que la Société nationale d’entraide de la Médaille militaire est une des rares associations patriotiques à pouvoir bénéficier d’un nombre important de nouveaux membres potentiels chaque année, elle connaît une baisse du nombre de ses adhérents comme la plupart des associations. Ainsi, ils étaient membres en à faire partie de la section, celle de La Seyne/Saint-Mandrier, et ils ne sont plus aujourd’hui que dont titulaires de la prestigieuse récompense. C’est ce que l’on a appris à l’Hacienda lors de la assemblée générale (AG). Et, fait aggravant, les membres actuels se mobilisent peu, au point que pour la première fois, le traditionnel déjeuner qui suit l’AG n’a pu être organisé à l’Hacienda, compte tenu du faible nombre de réservations. Pourtant, le bureau ne ménage pas ses efforts en multipliant les activités comme les participations aux cérémonies, le soutien à ses adhérents et les activités récréatives comme le grand loto, dont le dernier a connu un beau succès. Le président Jean-Marc Chatreaux et son comité d’administration recherchent des idées pour dynamiser encore plus la section et séduire des jeunes adhérents. Lors de la présentation du bilan financier, qui se traduit par un léger déficit de euros, le maire Marc Vuillemot a précisé que sa municipalité tente actuellement de réévaluer les subventions aux associations patriotiques, qui ont été diminuées l’an passé. Le bureau de la section, qui compte deux postes vacants (secrétaire et porte-drapeau) pour SaintMandrier, a été reconduit à l’unanimité des votants. En fin d’AG, trois membres émérites ont été distingués avant la lecture d’un poème de Denise Vauzelle.