« Comprendre la Méditerranée »
Laurent Roy, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (AERMC)
Quel bilan dressez-vous de la collaboration entre l’AERMC et l’Ifremer ?
Nous avons développé beaucoup d’actions et obtenu beaucoup de résultats, d’après lesquels l’eau du littoral méditerranéen est de plutôt bonne qualité, mais plutôt dégradée pour les lagunes. Nous avons encore beaucoup à faire sur le fonctionnement en milieu marin, la propagation de la pollution et ses conséquences, jusqu’à quel point elle perturbe le fonctionnement : ce sont les points de progrès à avoir, ainsi que sur les types d’actions sur la restauration des habitats.
Qu’attendez-vous de la reconduction de la coopération avec l’Ifremer ?
Pour nous, il est nécessaire de progresser dans la bonne compréhension de la Méditerranée afin d’orienter le plus pertinemment possible notre politique d’aide. A terme, il faut pouvoir atteindre le bon état de toutes les masses d’eau en application des directives européennes.
La convention court jusqu’en : et après ?
L’Agence de l’eau fonctionne avec des programmes d’une durée de six ans. Là, notre dixième programme se termine en . En parallèle, nous lançons le chantier de notre futur programme d’intervention, qui débutera le janvier . Dans ce cadre-là, nous redéfinirons notre collaboration avec l’Ifremer.