Les rapaces nocturnes n’ont pas la vie si chouette
Samedi soir, à la maison des associations, à l’invitation de la Ligue pour la Protection des oiseaux (LPO), une cinquantaine de personnes sont venues assister à une conférence sur les rapaces nocturnes, en présence du président Gilles Véricel et du responsable de la LPO locale, Henri Peter. Photos et vidéos ont dévoilé les espèces rares que l’on retrouve dans la région : la chouette hulotte, le grand-duc d’Europe et la chevêche d’Athéna. L’association a expliqué comment les protéger afin de pourvoir à leur survie. La chevêche d’Athéna est inscrite sur la liste orange de la faune menacée de France, dans la catégorie “en déclin”. La chevêche est en déclin en Europe. Elle est classée dans la catégorie des espèces européennes à statut de conservation défavorable. Enfin, elle est classée en préoccupation mineure par les critères UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Les pollutions liées à l’utilisation de pesticides agricoles provoquent une raréfaction en proies. D’autre part, la chevêche étant un prédateur, elle est située au sommet de la chaîne alimentaire. Par conséquent, elle peut souffrir d’empoisonnements, du fait de l’accumulation des substances toxiques. Les substances concernées sont souvent les métaux lourds et hydrocarbures, qui ont des impacts sur le taux d’éclosion. Cette conférence, dans le cadre du futur Parc naturel régional (PNR) de la SainteBaume, a interpellé les participants prêts à tout mettre en oeuvre afin de protéger ces espèces de rapaces nocturnes.