JOURNÉE) - VAINQUEUR, DIMANCHE, DE VILLEURBANNE - Comme un arrière goût d’inachevé...
La Seyne a donc renoué avec la victoire face à Villeurbanne (15-7). Quatre points précieux dans l’optique de la qualification, un objectif même si l’USS n’a plus son destin entre les mains. Un match que les coéquipiers de Capdeillayre ont dominé, marquant deux (très) beaux essais. Malheureusement, et comme souvent cette saison, la rencontre n’a pas été maîtrisée de bout en bout. Une fois encore, le dernier quart d’heure est venu doucher l’enthousiasme soulevé par cette équipe. Alors qu’on pensait que l’acquisition du bonus offensif ne serait qu’une formalité, l’essai visiteur à la 68e minute est venu casser l’ambiance. Un dernier quart d’heure qui laisse un goût d’inachevé et qui ne permet pas à l’USS de faire le plein de points. La Seyne a cette fâcheuse tendance à rater ses fins de matches, comme ce fut le cas contre Mâcon, à Villeurbanne, à Lavaur, à Castanet ou à Strasbourg. Des points envolés à l’heure de jeu qui font passer d’une saison réussie à une saison plus fade.
Un cruel manque de réalisme
S’ils ne sont pas beaucoup aidés par la météo avec un troisième match consécutif joué à domicile dans des conditions humides, les hommes de Boutet et Aureille ne se sont imposés qu’une seule fois en huit matches à Marquet avec le bonus offensif. Il manque toujours cette dose de réalisme alors que le contenu est intéressant. Ce péché dans la finition est un vrai handicap qui leur coûte, outre des points, de la confiance et l’adhésion du public de Marquet en manque de passion et de frissons depuis septembre. Mais la saison n’est pas encore finie. Et une participation aux phases finales pourrait rattraper ce manque lorsque les beaux jours arriveront.
FÉDÉRALE
Poule Mais pour y parvenir il faut gagner à Nîmes dimanche. Un sacré défi.