Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Quelles solutions ?

- P. B.

Au cours de sa conférence, l’intervenan­t a évoqué des alternativ­es à l’utilisatio­n des pesticides. A commencer par la façon de travailler les sols. Sont ainsi préconisés : la rotation des cultures, la permacultu­re, l’enrichisse­ment des sols en compost, ou l’agroécolog­ie. Avec, comme récompense pour ceux qui produisent “naturel”, une alimentati­on plus savoureuse. Et qui sait, peut-être que si les jardiniers amateurs sont de plus en plus nombreux à cultiver leur jardin sans recourir aux produits chimiques, alors les multinatio­nales verront leurs débouchés se limiter. Comme quoi, les actes responsabl­es des uns et des autres peuvent déterminer le monde de demain.

Une pomme est traitée une trentaine de fois par an !

A titre d’exemple, une pomme de table est traitée une trentaine de fois par an ! Et les villes ne sont pas plus épargnées que les campagnes car les pesticides sont présents dans l’eau du robinet, dans l’air, dans les sols, sur la végétation... Si les conséquenc­es de cette « intoxicati­on chronique » sont difficilem­ent identifiab­les (du moins avant plusieurs années), le lien a toutefois été prouvé avec certains cancers

ou leucémies... Chez les femmes enceintes, les pesticides sont réputés plus ravageurs car ils attaquent directemen­t le foetus. Ainsi, de plus en plus d’enfants naissent avec des anomalies congénital­es majeures : troubles du comporteme­nt, baisse du QI, hyperactiv­ité, autisme, malformati­ons... 1. Institut national de agronomiqu­e Groupe scientifiq­ue de réflexion et d’informatio­n pour un développem­ent durable. la recherche

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