L’occasion est si belle...
La course au maintien durera encore neuf journées. Le HTV garde une petite marge sur ses poursuivants, dont Antibes, une équipe également en grande difficulté qu’il accueille ce soir
Ce match, les joueurs de Hyères-Toulon l’ont sans doute coché depuis de longues semaines. Au milieu d’un calendrier infernal, qui les voit encore se déplacer deux fois en une semaine (au Mans mardi, à Paris-Levallois vendredi prochain), ils accueillent Antibes, ce soir à l’Espace 3 000 (20 h 30). Ce derby, duel de mal classés, peut être synonyme de dernière chance pour le maintien, même s’il restera encore huit journées à disputer. Mais alors que les deux équipes enchaînent les défaites depuis deux mois (lire le chiffre), celle qui parviendra à enrayer la spirale prendra un certain avantage. Pas que psychologique. Si Hyères-Toulon avait la bonne idée d’enfin s’imposer, il porterait ainsi son avance comptable sur les Sharks à trois succès. Aussi, le vainqueur du soir prendra possession du point average (le HTV avait perdu d’un point à l’aller, 75-74, alors qu’un tir à 3 pts a été refusé à Simpson). Un détail qui pourrait s’avérer décisif en fin de saison.
La manière en option
Mais les calculatrices sont encore rangées au fond des sacoches des entraîneurs hyérois. « Ça fait quelques matches qu’on perd mais qu’on n’est pas trop loin... Pour retrouver la confiance, il faut gagner, peu importe la manière », lance Kyle Milling. Son homologue, Julien Espinosa, tient le même discours. À tel point que dans l’urgence, Antibes a recruté à tour de bras au poste 1 : Chris Jones a déjà été écarté au profit de Jerel Blassingame. « Il a de l’expérience... Ce n’est pas la première fois qu’un nouveau débute contre nous (c’était le cas d’Andersen pour l’Asvel, Ndlr). Il peut faire le match de sa vie », craint Milling. Ses joueurs peuvent aussi le faire. Ou plutôt, ils doivent.