HISTORIC TOUR AUJOURD’HUI ET DEMAIN Le passé recomposé au Castellet
Premier temps fort du printemps au Paul-Ricard, le championnat de France historique des circuits entame sa saison 3 pied au plancher, avec dix-huit courses programmées en deux jours
C’est désormais une habitude bien ancrée. Quand arrive le virage d’avril, le circuit Paul-Ricard enclenche sa machine à remonter le temps. Si le Tour Auto va manquer à l’appel dans trois semaines, comme chaque année impaire, les mordus de nobles mécaniques d’antan peuvent quand même faire un double plein des sens, ce mois-ci au Castellet. Avant de voir débouler les sublimes bécanes anciennes de la Sunday Ride Classic, le week-end prochain, place aux monoplaces, prototypes et GT « vintage » de l’Historic Tour, aujourd’hui et demain. Porté sur les fonts baptismaux en 2015, le championnat de France historique des circuits reste ainsi fidèle au Paul-Ricard pour le top départ de sa saison 3. « Il a été créé dans le but d’accompagner et soutenir l’essor de ce type de compétitions en France », souligne Nicolas Deschaux, le président de la Fédération Française du Sport Automobile. « Au vu du bilan de l’année écoulée, l’objectif est parfaitement tenu. Avec 426 pilotes classés en 2016, le succès qu’il rencontre auprès de nos licenciés va même au-delà de nos espérances. La troisième édition va s’inscrire dans une même progression, notamment grâce aux efforts déployés par notre opérateur, HVM Racing. » Plus que jamais, le menu s’annonce copieux. Il suffit de lorgner l’affiche où figurent pas moins de 11 trophées ou challenges, auxquels s’ajoute la Legends Cars Cup (châssis tubulaire, moteur de moto) invitée à se joindre à la fête. Plus de 310 pilotes ont fait le déplacement afin de recomposer le passé sur le tracé taille XXL (5,8 km). Spectacle et suspense sont donc garantis lors des 18 courses qui vont s’enchaîner à vive allure. Qu’on se le dise : parmi celles-ci, le trophée GT Classic réunissant des bolides de plus de 20 ans, et l’Asavé Racing 65 (GT/Tourisme d’avant 1966) se mettent en mode endurance, avec des durées rallongées - respectivement 60 et 40 minutes - et un passage au stand obligatoire.
Deux présidents en piste !
Quant à l’épreuve reine, elle réunit 25 Formule 3 antérieures à 1985 et quasiment autant de Formule Renault d’avant 1995. Présent en première ligne de la « Fête de la F1 » organisée aujourd’hui à deux pas de la piste (voir notre supplément du 5 avril), Christian Estrosi se mêlera à cette turbulente meute ce matin pendant les qualifications, au volant d’une Martini (Formule Renault) de l’équipe muyoise Chateaux Sport Auto. Clin d’oeil du hasard, le président de la région Paca, principal artisan du prochain retour du Grand Prix de France en terre varoise, croisera la trajectoire d’un certain Carlos Tavares, le numéro 1 du groupe PSA que l’on sait friand de frissons mécaniques, pilotant lui une Chevron B47 (F3) de 1979. Aujourd’hui : essais qualificatifs (9h-11h50, 14h40-15h05) et 8 courses (12h-12h20, 13h5014h30, 15h20-19h). Demain : 10courses (9h30-13h, 14h30-18h05).
Accès tribunes libre de 10 h à 18 h, accès paddock réservé aux abonnés « Club Paul-Ricard ».