Le Parc nature présenteses merveillescachées
Encore en chantier, le poumon vert du plan de La Garde dispose d’une surprenante réserve de biodiversité à deux pas de la ville. Visite guidée en avant-première.
Plus de hectares, un chantier à millions d’euros financés par le département, des centaines arbres plantés, des monceaux de paperasses entre les riverains, les communes de La Garde et du Pradet, ans de discussions politiques, kilomètres de sentiers piétonniers et kilomètres de pistes cyclables... Au-delà de tous les chiffres qui pourraient le décrire, le parc nature du plan de la Garde c’est surtout un espace naturel sensible (ENS) et une des dernières zones humides côtières de Méditerranée. Ne cherchez pas, il n’y a pas d’équivalent dans la région. Alors, même si elle est au contact de la ville - et sans doute bientôt au coeur d’une métropole -, la nature reprend très vite ses droits et offre quelques merveilles qui mériteront le détour lorsque le parc sera ouvert au public. Faune et flore semblent en effet vouloir encourager le projet puisque déjà une quinzaine d’espèces végétales protégées ont été dénombrées sur le plan et que les ornithologues se régalent à voir les oiseaux prendre possession de leur nouvel espace. En attendant l’inauguration du parc, sans doute d’ici la fin de l’année, les naturalises nous présentent en avant-première les joyaux du parc. Des richesses dont il faut savoir profiter pour bien les protéger. Parfaitement adaptées aux conditions très particulières du plan, qui conjugue l’humidité d’une plaine où affleure la nappe phréatique, à des périodes de sécheresses intenses, elles permettent de trouver tout au long de l’année des motifs d’émerveillement à qui sait les découvrir.