DE FINALE ALLER) - HIER À MEYZIEU Le RCHCC a planté ses banderilles
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MEYZIEU - RCHCC : - À Meyzieu, stade des Servizières, Hyères-Carqueiranne bat Meyzieu 29-5 (12-5). 500 spectateurs. Arbitre : M. Schwab (Île-de-France).
Meyzieu : 1 essai de Notturno (40e). Carton rouge : Rey (26e).
Hyères-Carqueiranne : 4 essais de Jeudy (6e), Poujol (36e), Pallares (67e) Radevoluka (74e), 3 transformations (6e, 67e, 74e) et 1 pénalité (54e) de Radevoluka. Cartons jaunes : Viard (40e) et Paoli (57e).
Au coup de sifflet final, le manager du RCHCC Gregory Le Corvec lâchait : « On a fait ce qu’il fallait... » C’est vrai qu’hier, sous le soleil rhodanien, l’entraîneur varois pouvait être satisfait de la prestation de ses troupes face à Meyzieu. Victoire et bonus offensif en poche, les Varois prennent une sérieuse option sur la qualification en huitième de finale, avant le match retour, dimanche prochain à 15 heures au stade Véran.
« On savait que ce serait compliqué de gagner ici, où seul Saint-Savin s’était imposé cette année, poursuit l’ancien deuxième ligne de Perpignan. Le plan de jeu a été respecté et les garçons ont été solidaires en défense. »
Du travail propre net et précis
Précis en conquête, précis dans le jeu, les sudistes ne laissaient aucune chance aux locaux. Dès la sixième minute, sur une belle relance, l’arrière Jeudy marquait entre les poteaux. Les Majolans tentaient bien de répliquer par des ballons portés et une intense combativité, mais le carton rouge infligé à leur talonneur n’arrangeait pas leurs affaires... Quelques minutes plus tard, sur un ballon poussé au pied, l’ailier Poujol prenait de vitesse toute la défense locale pour aplatir en coin (0-12, 36e). L’écart semblait fait, mais les Rhodaniens réagissaient juste avant la mi-temps (5-12, 40e). Le second acte baissait quelque peu en intensité. Les locaux tentaient d’imposer de longues séquences, mais ils se heurtaient à une très solide défense hyéroise. Après avoir fait le dos rond, les Varois scellaient le score grâce à deux fulgurances de toute beauté de Pallares et Radevoluka. « On a fait une belle prestation », concluait Grégory Le Corvec dans un large sourire. Même s’il sait, en vieux briscard de l’ovalie, qu’il y a encore un deuxième chapitre à écrire...